Dans la revue de presse du vendredi 25 juin, nous aborderons : une statue de femme de réconfort dans une exposition fait polémique, le renversement du président de Toshiba après plusieurs scandales et la responsabilité de 5 médecins pour le décès d’un enfant.
Une statue de femme de réconfort
Une manifestation s’est tenue hier lors de l’ouverture d’une exposition, intitulée « La non-liberté d’expression », à cause d’une statue représentant une femme de réconfort lors de la Seconde guerre mondiale. Par crainte de tapage dans le voisinage à cause des voitures équipées de haut-parleurs, l’exposition n’a pas ouvert ses portes aux visiteurs. Les organisateurs considèrent une action en justice contre les protestataires pour entraves au commerce et intimidation. Une affaire qui remet sur le devant de la scène le sujet historique le plus sensible entre Japon et Corée.
Le président de Toshiba poussé vers la sortie
Satoshi Tsunakawa, PDG de Toshiba, ainsi que deux de ses collaborateurs ont été désavoués par le conseil d’administration. En cause, de nombreux scandales autour d’une collusion avec le gouvernement pour mettre la pression sur des investisseurs activistes étrangers qui réclamaient la nomination d’administrateurs extérieurs. L’issue de ce vote du conseil d’administration ne signifie pas, pour le moment, le renvoi de ces personnes, mais la perte de confiance du CA.
Cinq médecins responsables de la mort d’un enfant
Une famille endeuillée par le décès de leur enfant de 2 ans à l’hôpital a obtenu gain de cause auprès du tribunal de Tôkyô. Cinq docteurs ont été reconnus coupables de négligences de dosage lors de l’administration de sédatif au nourrisson en 2014. Ils sont condamnés à payer 60 millions de yens (450 000 euros) de dommages et intérêts.