Dans la revue de presse de ce lundi 29 juillet, nous aborderons : le fonds « Cool Japan » en difficulté à cause de mauvais investissements, puis des étudiants marocains invités à étudier au Japon dans le cadre de l’« ABE Initiative », et enfin la dispute du Japon et de la Corée du Sud à propos de petites îles.
Un fonds d’investissement en mauvaise posture
Le fonds « Cool Japan » doit faire face à un taux de rendement décevant. Créée en 2013, l’entreprise a pour objectif de promouvoir la culture japonaise à l’étranger. Son financement provient majoritairement du secteur public (85%) mais également du secteur privé (15%), et elle subit les conséquences de l’échec de sa stratégie de soft power. Avec une trentaine de projets d’investissement d’un montant de plus 45,5 millions d’euros au total, les pertes sont conséquentes en raison de la mauvaise gestion de ces investissements.
ABE Initiative
Le programme « ABE Initiative » a été élaboré suite aux recommandations de la 5ème Conférence Internationale de Tôkyô sur le Développement de l’Afrique en 2013, il consiste à soutenir la croissance de l’Afrique. Dans le cadre de ce projet, 65 bourses ont été récemment offertes à des jeunes Marocains pour pouvoir entrer dans des universités et pratiquer des stages au sein d’entreprises japonaises. Le pays souhaite ainsi se créer un réseau de professionnels marocains capables d’appuyer efficacement l’investissement japonais en Afrique.
Des îles disputées
Le Japon et la Corée du Sud se disputent la propriété d’un petit groupe d’îlots situé entre les deux pays. La Corée du Sud a fait remarquer à son voisin que la carte du site des Jeux Olympiques indique que les îles de Dodko, en coréen et Takeshima en japonais, sont considérées comme un territoire japonais et que la mer de l’Est n’appartient qu’au Japon. Le gouvernement coréen s’est vu refusé la correction des documents. La propriété des îles fut déjà source de disputes entre les deux nations lors des Jeux olympiques d’hiver en Corée du Sud l’an passé.