Le nombre de faillites d’entreprises au Japon a bondi de 15,7% en 2008 par rapport à 2007, à cause d’une forte augmentation dans la deuxième partie de l’année, avec plus de 1.000 cas recensés en décembre (+28% sur un an) pour le septième mois de suite, selon un rapport mensuel.

Quelque 12.681 sociétés ont mis la clef sous la porte au Japon en 2008, contre 10.959 en 2007, le plus souvent à cause des répercussions de la crise financière et économique mondiale, a indiqué aujourd’hui l’institut spécialisé nippon Teikoku Databank.
Ces sociétés ont laissé un montant global de dettes de 11.911,3 milliards de yens (99 milliards d’euros), soit plus du double de celui enregistré en 2007, a précisé l’organisme.

Ce bond s’explique en grande partie par le dépôt de bilan, accompagné d’une grosse ardoise, des filiales nippones de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers tombée en déconfiture mi-septembre 2008.

Selon les déclarations des entrepreneurs japonais victimes de banqueroute, près de quatre faillites sur cinq enregistrées en 2008 étaient dues à une conjoncture économique fortement dégradée, phénomène planétaire qui a entraîné le Japon dans la récession (deux trimestres consécutifs de baisse du PIB).

Le coût élevé des matières premières est aussi une cause de cessation d’activité de firmes, la forte baisse récente des cours (celui du pétrole particulièrement) n’étant pas homogène. Certaines matières essentielles sont restées chères et beaucoup de sociétés fragilisées, dont les carnets de commandes se sont moins remplis, ont été incapables d’y faire face.

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