Dans la revue de presse du mardi 5 décembre, nous aborderons : le contrôle des actifs de l’Église de l’Unification, le procès pour corruption sur fond de J.O., ainsi que la recherche des corps de l’accident d’Osprey.
Contrôle des actifs
La Chambre des représentants a adopté une loi visant à prévenir la fuite des actifs de l’Église de l’Unification, craignant que le groupe religieux controversé ne tente de dissimuler ses fonds à l’étranger face aux demandes de compensation croissantes. La loi vise à garantir un soutien financier suffisant aux victimes des activités du groupe, y compris les sollicitations agressives de dons. Si la Cour de district de Tôkyô ordonne la dissolution de la branche japonaise de l’Église de l’Unification, les actifs seront liquidés pour indemniser les victimes, avec un montant qui pourrait atteindre un total de 100 milliards de yens (627 millions d’euros).
Procès pour corruption
Le procès pour corruption autour des Jeux olympiques de Tôkyô a débuté aujourd’hui, plus de deux ans après la clôture des Jeux. L’agence de publicité Dentsu et cinq autres entreprises font face à des accusations criminelles, tout comme sept individus, dont Yasuo Mori, responsable du comité d’organisation des Jeux olympiques. Les accusés sont suspectés de violation de la loi anti-monopole. Le procès se poursuivra en janvier 2024, avec des peines maximales allant jusqu’à 500 millions de yens (3,1 millions d’euros) pour les entreprises et cinq ans de prison pour les individus reconnus coupables.
Recherches des corps
Les équipes de plongeurs ont retrouvé les restes de cinq autres membres d’équipage d’un avion à rotors basculants CV-22 Osprey, qui s’est écrasé au large de l’île de Yakushima la semaine dernière. La découverte fait suite à l’annonce du Pentagone selon laquelle deux des membres d’équipage avaient été retrouvés sans vie dans l’épave. Des efforts continus sont déployés pour retrouver les trois membres d’équipage restants. Le crash a ravivé les inquiétudes du Japon concernant l’aéronef Osprey, et bien que certaines opérations aient été suspendues, d’autres versions de l’avion continuent de voler après des vérifications de sécurité.