En marge d’une visite au forum de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) qui a commencé le 10 août, le ministre des affaires étrangères Fumio Kishida a rencontré ses homologues chinois, sud-coréen et nord-coréen. Retour sur le bilan de ces rencontres.
Fumio Kishida, lors de ces rencontres non officielles, avait pour principale mission d’améliorer les relations diplomatiques du Japon avec ses voisins. Avec ses homologues, l’objectif était donc de trouver un terrain d’entente afin d’améliorer des situations qui peinent à trouver de réelles solutions.
Lors de sa rencontre avec le ministre des affaires étrangères sud-coréen Yun Byung-se, les deux hommes ont reconnu qu’il y a eu « plus de mauvaises choses que de bonnes choses en ce qui concerne les relations entre le Japon et la Corée du Sud ces dernières années ». Mais ils sont tous les deux d’accord pour continuer l’effort au niveau ministériel afin de passer outre les problèmes territoriaux et historiques. Yun Byung-se n’a cependant pas manqué de pointer le fait que ce sont les décisions d’Abe et de son gouvernement qui ont aggravé les relations entre les deux pays, faisant référence à la visite du Premier ministre japonais au sanctuaire Yasukuni, et de la décision de son gouvernement de revenir sur la reconnaissance des « femmes de réconfort ».
Avec le ministre des affaires étrangères chinois, Wang Yi, l’issue de la rencontre s’est avérée stérile et décevante. Lors de la conférence suite à cette réunion, Wang Yi a déclaré : « notre souhait est que le Japon montre son intention d’améliorer la situation avec de réelles actions ». Encore une fois, la discussion a principalement tourné autour du problème territorial que représente les îles Senkaku et qui reste encore et toujours bloqué.
Fumio Kishida a enfin rencontré le ministre des affaires étrangères nord-coréen, Ri Su Yong. Il a demandé à son homologue de rouvrir l’enquête concernant l’enlèvement de citoyens japonais en Corée du nord. Il aurait de plus protesté contre les derniers essais de missiles de Pyongyang.
Le bilan de Fumio Kishida est donc plus que mitigé. Au final, les relations diplomatiques du Japon avec ses voisins sont toujours au point mort. Le gouvernement d’Abe semble tout de même essayer de faire des compromis en éludant les réels problèmes. Shinzo Abe a par exemple promis de ne pas visiter le sanctuaire Yasukuni en août, mais il est fort à parier que cette promesse n’est pas le geste qu’attendent ses voisins.
Que de fautes de français et de frappe dans cet article ! Dommage…
Je relevais une faute de frappe , c’est COMPRIS pour quoi ? COMPROMIS ? mais voilà le mot disparu tandis qu ‘apparaissent deux petites fautes , maladresses de style . Les préciser ? Mais que se passe -t- il donc sur ce texte pour qu ‘il subisse des transformations ? Quant au contenu de l ‘article que dit- il avec ou sans les fautes ? Votre question , Mitsugoro a le mérite de nous faire relire l ‘article . Etait-ce le but de votre remarque et que je m ‘aperçoive moi qu ‘il est sujet à des vriations . Les remarquez vous ?
Je n’ai rien à redire sur le contenu de l’article, je trouvais seulement dommage que ces fautes en gênent la lecture et la compréhension. D’ailleurs il en reste au moins une au mot « issue », qui est écrit sans e dans le corps du texte…
Désolé pour la gêne occasionnée, il arrive parfois que l’on soit moins performant dans la relecture.
Quand cela est le cas, merci de le signaler afin que nous pussions apporter les corrections nécessaires pour les prochains lecteurs.