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<div class=’rss_texte’><p class="spip">TOKYO – Le Japon et la Chine négocient un partage des profits des champs gaziers en mer de Chine orientale, les deux pays cherchant une solution rapide à un contentieux sur l’exploitation de ces gisements, selon un journal japonais.</p> <p class="spip">Tokyo et Pékin n’ont pas réussi, malgré onze séances de négociations depuis 2004, à se mettre d’accord sur les conditions d’exploitation de gisements gaziers situés entre les deux pays, à l’est de la province chinoise orientale du Zhejiang et à l’ouest de l’archipel d’Okinawa (extrême sud du Japon).</p> <p class="spip">Selon le quotidien économique Nikkei, le Japon et la Chine sont en train de négocier un système de partage des profits, en fonction des investissements et de la proximité géographique de chacun vis-à-vis des gisements gaziers.</p> <p class="spip">Gros consommateurs d’énergie, Tokyo et Pékin sont d’accord depuis longtemps sur le principe d’une exploitation commune de ces gisements mais n’arrivent pas à s’entendre sur la délimitation de la zone à exploiter et sur le tracé de la frontière maritime.</p> <p class="spip">Un responsable du ministère du Commerce japonais interrogé par l’AFP a réfuté l’information du journal, expliquant que les négociations n’avaient pas "encore atteint ce niveau de détails".</p> <p class="spip">"Nous en sommes toujours à déterminer les zones pouvant être forées en commun", a expliqué ce responsable, Takehiko Nagai.</p> <p class="spip">Il a toutefois redit que les deux pays aimeraient parvenir à un accord sur ce sujet avant la visite du président Hu Jintao au Japon ce printemps, le premier voyage de ce type pour un chef d’Etat chinois depuis dix ans.</p> <p class="spip">En visite en Chine en décembre, le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda avait déclaré que les deux pays étaient d’accord pour "trouver une solution rapide à ce problème" gazier.</p> <p class="spip">Les relations sino-japonaises, toujours complexes et marquées par la Seconde guerre mondiale, ont été très tendues pendant l’ère du Premier ministre japonais Junichiro Koizumi (2001-2006).</p> <p class="spip">Les autorités chinoises ne supportaient pas les visites régulières de M. Koizumi au sanctuaire shintoïste de Yasukuni, où sont honorés les soldats japonais morts au combat, dont plusieurs criminels de guerre.</p> <p class="spip">Les rapports entre les deux pays sont en voie de réchauffement depuis le départ de M. Koizumi.</p> <p class="spip">Source : AFP</p></div>