Dans la revue de presse de ce jeudi 22 octobre, nous aborderons : La fête de Halloween annulée à Shibuya, la promesse du Japon de se « décarboniser » , et enfin l’étude japonaise sur la « faiblesse » des masques.
Halloween sous le coronavirus
Lors de la conférence de presse de ce jeudi, le maire de l’arrondissement de Shibuya, Ken Hasebe, à implorer la population locale de se contenter de rester chez elle. Ce quartier de l’hypercentre de Tôkyô est très prisé lors des fêtes de Halloween, rencontrant un franc succès chaque année et une affluence très importante. Au vu de la dangerosité des contacts en ces temps de pandémie, les évènements initialement prévus ont été annulés, et le maire de Shibuya suggère une autre solution : le « virtual Shibuya », qui consisterait à effectuer des visites guidées dans les quartiers reconstitués virtuellement, et à participer à un grand festival de musique en ligne le 31 octobre au soir.
Vers un Japon plus vert
Selon des sources gouvernementales, le Premier Ministre Suga serait en marche d’annoncer lundi prochain sa volonté et sa décision de faire en sorte que le Japon réduise ses émissions de gaz à effet de serre. Le pays espèrerait ainsi exprimer à la population mondiale sa détermination à lutter contre le réchauffement climatique. L’Union européenne avait déjà annoncé un objectif de « zéro émission » sur une base nette d’ici 2050. Le Japon quant à lui compterait réduire les émissions de 80% et devenir une société majoritairement « décarbonée » d’ici 2050 . Cependant, une date pour l’objectif « zéro net » dans l’Archipel n’a toujours pas été dévoilé.
Les masques ne protègeraient pas à 100%
Des chercheurs de l’Université de Tôkyô ont mis en évidence lors d’une étude que les masques, même de « qualité professionnelle », n’élimineraient pas intégralement le risque de contagion. L’expérience consistait à équiper de masques deux mannequins « contaminés » par la covid-19 face à face. Ceux-ci simulaient la voix humaine et la toux. Il se serait avéré que le masque en coton réduirait l’absorption de virus de 40% et le N95 de 90%, cependant, le N95 même fixé au visage avec du ruban adhésif, laisserait passer les particules virales, il s’agit donc d’un chiffre à considérer en conséquence réelles.