Dans la revue de presse du vendredi 26 avril, nous aborderons : la prévalence alarmante du harcèlement au travail au Japon malgré des mesures légales, la percée de Juju Noda dans le monde de la course automobile, et le témoignage poignant de Saiki Mikio, survivant du bombardement atomique d’Hiroshima, qui partage ses expériences pour sensibiliser les jeunes générations.
Une réalité alarmante
Une enquête récente menée par Workport Inc., un service de recrutement à Tôkyô, révèle que deux tiers des jeunes et des employés en milieu de carrière au Japon ont été victimes de harcèlement au travail. Les formes les plus courantes incluent les insultes verbales et la sous-estimation des compétences. Alarmant, près de la moitié des victimes ont choisi de souffrir en silence plutôt que de chercher de l’aide. Malgré des mesures légales mises en place, de nombreux employés estiment que les plaintes restent sans réponse et que les employeurs ne prennent pas de mesures préventives efficaces. Workport souligne l’importance d’une intervention et de mécanismes de soutien plus forts pour protéger les victimes.
Juju Noda
Juju Noda, à seulement 18 ans, est la première femme japonaise à concourir dans la série Super Formula, le championnat automobile le plus prestigieux du Japon. Inspirée par son père, ancien pilote de Formule 1, elle a débuté dans le karting à l’âge de 3 ans et a rapidement développé une passion pour la course automobile. Malgré sa petite taille, elle surmonte les défis physiques de la course et est déterminée à prouver sa valeur sur la piste. Elle est également la première femme à remporter un championnat européen en 2023. Son histoire illustre le désir de changement et d’égalité des genres dans le monde de la course automobile. En intégrant l’Université Nihon ce printemps, elle cherche à approfondir sa compréhension scientifique de la course automobile.
Survivant d’Hiroshima
À 92 ans, Saiki Mikio, survivant du bombardement atomique de Hiroshima en 1945, partage enfin ses expériences avec la jeunesse japonaise. Vivant à 2,2 kilomètres du point zéro lors de l’attaque, il a longtemps gardé le silence, se sentant coupable de sa survie. Cependant, récemment désigné comme témoin du bombardement, il a commencé à témoigner dans les écoles primaires. Il exhorte maintenant à une meilleure compréhension de l’horreur des armes nucléaires, en particulier à la lumière des événements récents tels que l’invasion russe de l’Ukraine.