Dans la revue de presse du lundi 13 novembre, nous aborderons : les inquiétudes de Kishida, une nouvelle démission, ainsi que la peine de prison confirmée.
Renforcer la défense
Le Premier ministre Fumio Kishida a exprimé des inquiétudes face aux vols conjoints de bombardiers chinois et russes près du Japon, déclarant que le pays faisait face à son environnement sécuritaire le plus difficile depuis la guerre. Il souligne la nécessité d’un déploiement « rapide » de missiles à longue portée pour renforcer la défense. Bien que l’espace aérien japonais n’ait pas été violé, le gouvernement a exprimé ses préoccupations à la Chine et à la Russie. Kishida mentionne également la mise à jour des documents de défense et l’acquisition de capacités de « contre-frappe », marquant un changement majeur dans la politique de défense du Japon. Il promet de sécuriser les fonds nécessaires face aux défis sécuritaires, y compris les menaces nucléaires de la Corée du Nord.
Troisième démission
Un vice-ministre des Finances a démissionné suite à des allégations de non-paiement d’impôts par sa société, constituant un revers pour le Premier ministre Fumio Kishida. Kenji Kanda, membre du Parti Libéral Démocrate au pouvoir, a admis que des biens de sa société avaient été saisis à quatre reprises entre 2013 et 2022 en raison de taxes impayées. Les partis d’opposition ont critiqué Kanda, comptable fiscaliste, soulignant son rôle au sein du ministère des Finances. Il s’agit du troisième politicien nommé par Kishida à quitter le gouvernement depuis la refonte du Cabinet en septembre. Les démissions précédentes incluent celles d’un vice-ministre de l’Éducation et d’un vice-ministre de la Justice.
Espionnage en Chine
La peine de 12 ans de prison d’un Japonais accusé d’espionnage en Chine a été confirmée après le rejet de son appel par la cour ce mois-ci, selon une source gouvernementale japonaise. L’homme, dans la cinquantaine, travaillait dans le domaine des soins infirmiers en Chine. Son cas s’inscrit dans une série d’incidents où des citoyens japonais ont été détenus pour des activités d’espionnage présumées. Si les entretiens entre le Premier ministre Fumio Kishida et le président chinois Xi Jinping ont lieu la semaine prochaine, les détentions de citoyens japonais pourraient être discutées. La Chine a renforcé sa surveillance des étrangers au nom de la sécurité nationale. Dix Japonais ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu’à 15 ans en Chine.