La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a émis pour le compte du Trésor tunisien, un emprunt obligataire sur le marché des capitaux japonais Samouraï, pour un montant de 30 milliards de Yen, soit environ 320 millions de dinars, échéant en 2027.
Cet emprunt représente également une nouvelle performance de la Tunisie sur le marché international des capitaux en termes de maturité.
En effet, la Tunisie a réussi à émettre un tel emprunt sur une maturité rarement obtenue par d’autres émetteurs similaires, tel que prouvé par les experts et les analystes financiers internationaux.
La BCT a émis cet emprunt avec succès, et ce, en dépit des grands changements qui ont marqué le marché financier tunisien, lesquels se sont traduits par une brusque baisse de tous ses compartiments et par un élargissement des marges de crédit.
Assorti d’un coupon de 3,28%, cet emprunt s’inscrit dans le cadre de la couverture des besoins du pays en ressources extérieures sur le marché international de capitaux au titre du budget de 2007.
Cette émission obligataire a eu un accueil favorable sur la scène financière internationale, comme en témoigne la participation de plusieurs investisseurs internationaux couvrant les fonds de pension, les compagnies d’assurance, les banques d’investissement et divers investisseurs.
La marge de 75 points obtenue dans le cadre de cette émission, constitue la plus faible marge réalisée par la Tunisie dans ce genre d’opérations. Pour la première fois, cette marge descend au-dessous de 100 points de base.
Il convient de rappeler, dans ce cadre, que la marge du dernier emprunt en Euros de 2005, émis sur une maturité de 15 ans, était de l’ordre de 107 points de base et que l’émission en yens de 1997 de maturité similaire à cette nouvelle émission (20 ans) a été contractée en marge de 118 points de base.
La baisse de 43 points de base de marge reflète l’appréciation de plus en plus favorable du risque du marché financier tunisien par les investisseurs étrangers.
Cette émission a permis également d’élargir la base des investisseurs et d’avoir de nouvelles références pour les emprunts tunisiens.
T.A.
Source : tunisieaffaire.com