Le 30 juillet, la ville de Shioya, dans la préfecture de Tochigi, a été choisie comme possible lieu de construction d’un site d’enfouissement des déchets radioactifs. 

Manifestation contre le nucléaire à Tōkyō en septembre 2011 - Photo : Hoshu
Manifestation contre le nucléaire à Tōkyō en septembre 2011 – Photo : Hoshu

Depuis 2012, le ministère de l’environnement est à la recherche d’un emplacement pour bâtir un site de stockage définitif. Cette année-là, leur choix s’était porté sur la préfecture de Tochigi, plus précisément sur la ville de Yaita. Cependant, du fait de la forte contestation des habitants, à qui rien n’avait été expliqué, le gouvernement a dû revenir sur sa décision.

Hier, le vice-ministre de l’Environnement, Shinji Inoue s’est rendu à la mairie de Shioya et a demandé au maire, Kazuhisa Mikata, son accord afin de pouvoir mener une étude détaillée du terrain. Mikata a indiqué à l’issue de la rencontre qu’il était fermement opposé à cette décision et qu’il en était même déçu. Cependant, cela ne l’empêchera pas d’engager des discussions avec le gouvernement. Plus d’une centaine habitants de la ville de Shioya ont par ailleurs manifesté devant les bureaux de la municipalité pour exprimer leur mécontentement.

Parmi les déchets à stocker, on trouve des pailles de riz, des eaux usées et les cendres des incinérateurs, dont le niveau de radioactivité est  parfois supérieur à  8000 becquerels par kilogramme.

Lors d’une précédente réunion avec les maires de la préfecture de Tochigi, il avait été convenu que le choix des sites d’enfouissement potentiels serait établi sur quatre critères, à savoir la distance par rapport aux zones habitées, la distance par rapport aux ressources en eau, la densité de la végétation dans la zone, et enfin, la quantité de déchets à stocker. Après évaluation de toutes ces données, c’est la ville de Shioya qui avait obtenu le meilleur score.

À la fin du mois de juin, 146 000 tonnes de déchets radioactifs devaient encore être stockées dans douze préfectures, y compris celle de Tōkyō.

Caroline – Sources : Japan Times, Yomiuri Shinbun, Mainichi Shinbun

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