D’après l’organisation Transparency International basée à Berlin, en 2016 le Japon est passé de 18e à 20e au classement mondial de la corruption du secteur public.
168 pays ont été évalués par Transparency International avec un score allant de 0 (perçu comme fortement corrompu) à 100 (perçu comme très peu corrompu). Le Danemark (1er de la liste depuis cinq ans) et la Nouvelle-Zélande (qui occupait la 4e place en 2015) ont ainsi été perçus comme les pays les moins corrompus avec un score de 90 sur 100.
À l’inverse, la Somalie trône dans le bas du classement pour la dixième année, avec le score de 10 sur 100, tandis que la Corée du Nord est passée de la dernière (176) à la 174e place.
La France elle, atteint la 23e place du classement avec un score de 68 sur 100. Quant au Japon, il perd 3 points par rapport à 2015 et obtient un score de 75 sur 100 et la 20e place.
Les États-Unis se classent 18e, la Chine 79e, la Russie 131e, suivis par l’Irak 166e et la Syrie 173e.
Parmi les pays ayant connu une chute brutale dans leur classement, on peut noter la Corée du Sud qui est passée de la 37e place à la 52e suite à la mise en accusation de la Présidente Park Geun Hye après un scandale de trafic d’influence.
La première enquête avait été menée dès 1995.