Naoki Tanaka, le ministre de la défense japonaise, a indiqué mardi que les derniers détails de l’accord étaient en cours de négociation avant la signature du pacte.
Le ministre devrait accueillir son homologue coréen, Kim Kwan Jin, ce mois-ci dans le but de signer cet accord de défense, le premier depuis la seconde guerre mondiale.
Ce pacte devrait comprendre un accord de sécurité générale des informations militaires permettant aux deux nations de s’échanger des données militaires comme des trajectoires de missiles recueillies par les destroyers Aegis. Le second
accord (accord d’acquisition et de services croisé) devrait, quant à lui, permettre la mise à disposition réciproque de ravitaillements, comme du carburant, entre les Forces d’autodéfense japonaises et l’armée sud-coréenne.
En Corée du Sud, une partie de l’opinion publique est défavorable à cet accord avec le Japon, mais Séoul a décidé de renforcer sa coopération avec Tôkyô à cause du regain de tension récent avec son voisin du Nord.
L’union fait la force comme on dit, néanmoins,je doute que ça dissipe les tensions ancestrales entre les deux pays,notamment concernant les questions concernant la propriété de certaines iles…
@toulouse japon
effectivement, ça ne fera pas disparaître les tensions entre les deux pays mais ça y contribuera : de même, la réconciliation entre la France et l’Allemagne après 1945 avait été facilitée par l’union contre le bloc soviétique.