Le gouvernement japonais pourrait laisser sa marine protéger des navires étrangers contre les pirates au large de la Somalie et ailleurs, mais seulement s’ils sont proches, ont indiqué samedi des sources gouvernementales.

Un projet pour une nouvelle loi anti-piraterie ne force pas les navires de la marine japonaise à protéger des navires étrangers attaqués dans des eaux éloignées, ont expliqué les sources, ce qui implique que les restrictions sur l’usage des armes par les navires japonais pendant les opérations de lutte contre la piraterie ne seront probablement pas levées de façon significative.

Le projet sera présenté devant la Diète après que le cabinet du premier ministre, Taro Aso, l’ait approuvé au début du mois prochain.

Le ministre japonais de la défense, Yasukazu Hamada, prévoit d’envoyer des destroyers effectuer des patrouilles anti-piraterie au large de la Somalie autour du 10 mars.

Comme la loi anti-piraterie n’aura pas encore été votée, les destroyers devront être envoyé sous le prétexte de la police maritime, ce qui signifie que les situations dans lesquelles ils pourront utiliser leurs armes se limiteront principalement à l’auto-défense. De plus, la marine japonaise ne protégera pas de navires étrangers s’ils n’ont pas de citoyens japonais ou de cargaisons japonaises à bord afin de respecter la loi réglementant la conduite de la police.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Chine et l’Inde ont envoyé des forces au large de la Somalie pour escorter les navires de commerce et effectuer d’autres activités de police.

Près d’un tiers des attaques de pirates dans le monde ont lieu au large de la Somalie.
Référence :

Kyodo News (Japon)

[corlobe.tk->http://www.corlobe.tk/article12831.html]

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