Après le rachat de certaines îles des Senkaku, provoquant un regain de tension avec la Chine, Tôkyô a pour objectif de nationaliser près de 400 îles afin d’asseoir son contrôle dans cette partie du monde agitée.
Selon une source gouvernementale, le fait de nationaliser les îles non réclamées des eaux japonaises a pour but de soutenir les revendications territoriales du gouvernement. Mais cela devrait également permettre de renforcer l’administration de ces îles ainsi que le contrôle des ressources naturelles et des eaux environnantes.
Un Conseil devrait être mis en place après les élections de la chambre haute du 21 juillet. Son rôle sera d’étudier ces îles, dont la moitié n’est pas encore nommée, en coordonnant les différents ministères et agences. Le gouvernement va donc pouvoir collecter des données environnementales et terminer de nommer les îles.
Déjà en 2012, Tôkyô avait lancé une campagne de dénomination de 99 îles définissant la Zone Économique Exclusive (ZEE) de 200 milles marins.
Des tensions avec les pays voisins ne sont pas à exclure. Mais ces dernières devraient davantage porter sur le classement de l’île ou du rocher (celui-ci ne permet pas de revendiquer un ZEE) que sur l’appartenance de l’île.