Le Premier ministre (PM) japonais, Taro Aso, a nommé Kazuyoshi Kaneko, ancien ministre d’Etat chargé de la réforme de l’administration, comme successeur de Nariaki Nakayama, au poste de ministre du Territoire, de l’Infrastructure, du Transport et du Tourisme.
Dimanche matin, le ministre du Transport, Nariaki Nakayama, nouvellement nommé, a remis sa démission en raison de bévues verbales seulement quatre jours après sa nomination dans le cabinet du PM, Taro Aso, qui a assumé son mandat et annoncé mercredi la composition du cabinet.
Durant les entretiens avec les médias après sa nomination, M. Nakayama a fait une série de commentaires controversés, qualifiant le Japon de nation « ethniquement homogène », ce qui a provoqué de vives critiques tant du parti au pouvoir, que de l’opposition, ainsi que de l’ethnie Ainu, population autochtone du nord de l’archipel japonais.
M. Nakayama, âgé de 65 ans, qui a occupé le poste de ministre de l’Education dans le gouvernement de l’ancien PM, Junichiro Koizumi, a également prononcé des commentaires sévères à l’encontre du Syndicat des enseignants japonais, qu’il a critiqué samedi pour la deuxième fois à propos d’un scandale de corruption impliquant le Conseil de l’éducation de la préfecture d’Oita.
Il a étiqueté ceux qui luttent contre la construction de l’aéroport de Narita à Tokyo de « roues qui crissent », affirmant que leurs actions résultent de « la mauvaise éducation d’après-guerre ».
Il a plus tard vendredi été obligé de présenter ses excuses lors d’une conférence de presse, après que ses propos eurent suscité des manifestations de la part de ceux qui se sont sentis offensés.
Xinhua
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