Entre peur et besoin de main-d’œuvre chinoise, le Japon balance

Il y a cinq ans, Incapables de trouver suffisamment de travailleurs pour leurs fermes, les agriculteurs de Kawakami, au Japon, ont eu recours à 615 travailleurs temporaires venus de Chine.

Aujourd’hui, la moitié des fermes de ce village de 4 400 âmes dépendent de ce type de travailleurs. Les agriculteurs envisagent même d’embaucher encore plus de travailleurs étrangers, non seulement de Chine, mais aussi des Philippines.

Avec l’une des population qui vieillit le plus rapidement au monde et le plus faible taux de natalité, le Japon est confronté à une grave pénurie de main d’œuvre. Et ce dans des villages agricoles comme Kawakami, mais aussi dans des villages de pêcheurs, des usines, des restaurants, des établissements de santé et sur les chantiers de construction.

Fermé à l’immigration, le Japon a admis les travailleurs étrangers par des moyens détournés, y compris en employant un nombre croissant d’étudiants étrangers à temps partiel ou encore des travailleurs temporaires, comme les Chinois, en tant que soi-disant stagiaires étrangers.

Mais cette façon de faire a empêché certaines entreprises de développer une main-d’oeuvre fiable et exposé les étrangers vulnérables à des abus. À tel point que cela pourrait menacer la compétitivité économique du pays à long terme.

Pour en savoir plus lisez cet article du [New York Times->http://www.nytimes.com/2008/08/15/world/asia/15labor.html?_r=2&oref=slogin&ref=world&pagewanted=print&oref=slogin]:

Norimitsu Onishi

The New York Times et cyberpresse.ca

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