Le prix élevé du pétrole, associé au coût supérieur des marchandises, a stimulé les exportations des E.A.U. de 60 % lors des 10 premiers mois de 2008, ce qui permet aux E.A.U. de conserver leur position de deuxième partenaire commercial arabe du Japon. Les exportations vers le Japon, principalement en pétrole brut, en gaz naturel liquéfié et en aluminium, ont grimpé jusqu’à 32,85 milliards de dollars (120 milliards de dirhams), de janvier à octobre, au lieu de 26,17 milliards de dollars à la même période en 2007. Les importations en provenance du Japon ont augmenté de 43 %, passant de 6,24 milliards de dollars à 8,91 milliards de dollars à la même période. Cette augmentation a permis aux E.A.U. de conserver leur rang de deuxième exportateur arabe vers le Japon, après l’Arabie Saoudite, et de premier marché régional pour les produits japonais, principalement des véhicules, des produits électroniques, des machines et équipements, des montres et des appareils électriques. Le rapport indiquait que la totalité des exportations réalisées par les E.A.U. et ses partenaires du CCG vers le Japon ont pratiquement doublé, pour atteindre environ 151,02 milliards de dollars, lors des 10 premiers mois de 2008. Les importations en provenance du Japon ont augmenté de 43 %, passant de 6,24 milliards à 8,91 milliards de dollars à la même période. L’Arabie Saoudite s’est avérée être le meilleur exportateur vers le Japon, avec une valeur d’environ 45,12 milliards de janvier à octobre 2008, au lieu de 26,64 milliards de dollars. Le marché des exportations du Qatar vers le Japon est monté à 22,93 milliards de dollars, passant devant le Koweït pour la première fois, grâce à une forte augmentation de ses exportations de GNL vers le Japon. Cette valeur devrait augmenter à l’avenir, car davantage de sociétés japonaises devraient s’approvisionner en GNL auprès du Qatar, qui dominera l’industrie mondiale du GNL avec un chiffre record de 77 millions de tonnes pompées en 2011. Les exportations du Koweït vers le Japon sont montées en flèche jusqu’à 13,51 milliards de dollars, au lieu de 7,76 milliards, tandis que celles d’Oman ont atteint 4,76 milliards de dollars, au lieu de 2,91 milliards. Le Bahreïn était la seule nation du CCG à enregistrer une balance commerciale déficitaire avec le Japon, n’étant pas exportateur de pétrole brut. Le Japon obtient plus de 80 % de son pétrole auprès du CCG, de l’Iran, de l’Irak et d’autres producteurs de pétrole du Moyen-Orient. L’Arabie Saoudite et les E.A.U., à eux seuls, fournissent plus de deux millions de barils par jour, soit près de la moitié de ses importations totales de pétrole brut. D’après les experts, la montée en flèche des exportations de cette année en provenance du CCG vers le Japon résulterait principalement de prix plus élevés du pétrole, parce que la quantité est restée presque identique. D’après l’OPEP, le prix du panier fixé par le cartel a fait un bond pour atteindre une moyenne de 104 dollars le baril lors des neuf premiers mois de l’année, au lieu d’environ 66 dollars l’an dernier. Les six membres ont négocié avec le Japon et d’autres géants industriels pour conclure un accord de libre échange qui, ils l’espèrent, favorisera leur désir d’attirer des investissements industriels et de diversifier leur économie. Au cours des deux dernières décennies, le Japon est resté le premier partenaire commercial du CCG et le plus grand importateur de pétrole du Golfe. La Chine, qui rattrape rapidement le Japon dans les échanges commerciaux avec la région, devrait le dépasser dans les prochaines années.
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