Les Japonais sont des fanatiques des jeux vidéo mais ils prétendent surtout vouloir des programmes ludo-éducatifs qui leur permettent d’acquérir des connaissances, d’être premier de la classe et d’élever leurs compétences professionnelles, selon une étude.
Invitées à dire librement quels genres de divertissements pour console de poche elles souhaitent, la moitié des quelque 900 personnes interrogées par l’institut de recherches socio-économiques Yano Keizai ont d’emblée choisi des jeux instructifs, indique cette étude publiée lundi.
Sont notamment cités des quiz de culture générale ou basés sur des épreuves d’examens officiels de langue anglaise ou autres matières, des jeux de rôle pour apprendre à exceller en affaires en y mettant les formes afin de monter en grade, des manuels scolaires interactifs amusants, ou encore des outils pour entretenir les fonctions cognitives.
Il existe au Japon une incroyable collection de titres ludiques entrant dans ces catégories, essentiellement destinés aux consoles portables DS de Nintendo, lesquelles rencontrent du coup un succès phénoménal auprès de tous les publics, hommes et femmes, de l’écolier au retraité en passant par les étudiants et salariés en milieu de carrière.
Après une crise au début des années 2000, le secteur du jeu vidéo japonais a élargi son catalogue au-delà des traditionnels jeux d’action pour toucher un public plus large que les adolescents. Outre des divertissements cérébraux, les Nippons attendent aussi désormais des programmes pour console vidéo de poche qui leur apprennent à chasser leurs mauvaises habitudes et à améliorer leur hygiène de vie.
Les logiciels de suivi sanitaire, les méthodes de relaxation, les exercices anti-stress sous l’oeil d’un entraîneur virtuel et autres guides animés pour être en pleine forme physique trônent ainsi en bonne place sur les étals des boutiques de jeux ainsi qu’au rayon « mieux-vivre » des librairies.
« Depuis cette année, les personnes sont davantage invitées à se surveiller du fait de l’entrée en vigueur de mesures imposant un diagnostic de surpoids. Cela les conduit à rechercher des outils pour les conseiller », commente Yano Keizai.
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