Dans la revue de presse de ce lundi 20 avril, nous aborderons : la promotion de logements-refuges en ces temps de presque-confinement, puis la protestation de lycéens qui boycottent les cours, et enfin des masques envoyés par le gouvernement qui s’avèrent défectueux.
Des logements parfois salutaires
On a remarqué, entre autres en France, une recrudescence de violences familiales depuis le début du confinement. Le Japon, qui commence à vivre un semblant de confinement, s’inquiète d’une évolution similaire. L’entreprise Kasoku, concurrente d’Airbnb, a donc lancé une campagne « Avant d’envisager le divorce, appelez-nous ». Elle promeut ses logements comme des « refuges temporaires ». L’entreprise communique d’un ton léger en promouvant le temps pour soi, mais parmi les clients ayant profité de l’offre, il y a des cas plus graves tels qu’une femme victime de violences conjugales.
Un mécontentement revendiqué
Le premier ministre Shinzo Abe avait ordonné en février la fermeture de toutes les écoles. Depuis, cet ordre a pris fin, mais entre-deux la situation s’était empirée avec une recrudescence de cas d’infections. Malgré ces signes inquiétants, des écoles telles que celles du département d’Ibaraki ont donc rouvert. Ainsi des élèves d’un lycée particulier ont décidé de protester en s’abstenant délibérément de fréquenter l’établissement. Ils sont allés jusqu’à soumettre une déclaration au conseil départemental de l’éducation. Actuellement 10 797 personnes sont infectées, pour 236 décès.
Une situation gênante
Vendredi dernier, la poste a distribué des masques à environ 50 millions de foyers à Tokyo (appelés légèrement les « abenomasks », car l’initiative est de Shinzo Abe) pour aider à endiguer l’épidémie. Cependant, selon un certain nombre de municipalités, les masques sont arrivés avec des défauts comme des cheveux et des taches sur eux. Le ministère de la santé, du travail et de la protection sociale a avoué avoir reçu 1 901 rapports de masques défectueux de 80 municipalités. Il a donc demandé aux quatre fabricants qui ont produit les masques d’inspecter et de revoir minutieusement leurs systèmes de production.