Dans la revue de presse du mardi 22 octobre, nous aborderons : les luttes internes au sein du PLD, l’appontage d’un F35-B sur un navire japonais, ainsi que la reprise des importations de carpes koï en Chine.
Sanae Takaichi
Le Premier ministre Shigeru Ishiba fait face à une opposition interne menée par Sanae Takaichi avant les élections générales du 27 octobre. Takaichi, proche de l’ex-Premier ministre Shinzô Abe, cherche à renforcer son influence au sein du Parti libéral-démocrate (PLD) et à devenir la première femme Premier ministre du Japon. Malgré sa défaite contre Ishiba lors de l’élection pour la présidence du PLD en septembre, elle continue de rallier des soutiens. Si la coalition PLD-Kômeitô subit des défaites lors des élections, la pression sur Ishiba pourrait s’accentuer, ouvrant la voie à Takaichi pour prendre le contrôle du parti.
Appontage réussi
Un avion furtif américain F-35B a atterri pour la première fois sur le porte-hélicoptères japonais Kaga, dans le cadre des essais visant à convertir les navires Kaga et Izumo en porte-avions. Ces tests, menés en coopération avec l’US Navy et les Marines, visent à évaluer les capacités d’exploitation des F-35B à bord du Kaga, incluant décollage, atterrissage, stockage et entretien. L’objectif est de renforcer l’interopérabilité entre les forces japonaises et américaines, dans un contexte de tensions croissantes avec la Chine. Les rénovations du Kaga, entamées en mars, incluent un pont résistant à la chaleur et des améliorations structurelles.
Reprise des importations
La Chine a repris l’importation de carpes koï japonaises en octobre, après un an d’interruption. Cette suspension avait été mise en place en novembre 2023, lorsque la Chine avait cessé de renouveler les permis d’importation en réponse au rejet de l’eau traitée de Fukushima, bien que ce lien n’ait pas été officiellement confirmé. Six fermes piscicoles japonaises, dont Ogata Koi Farm, peuvent désormais exporter vers la Chine, le plus grand importateur de koïs japonais. Cette reprise est un soulagement pour les éleveurs touchés par la suspension, permettant de relancer les ventes. La Chine n’a fait aucune déclaration publique sur ces mesures.