Dans la revue de presse du vendredi 12 mai, nous aborderons : l’enquête sur la maltraitance dans les établissements de garde d’enfants, la levée du bannissement des tatouages dans les Forces japonaises d’autodéfense ainsi que le tremblement de terre dans l’Est de l’Archipel.
Maltraitance dans les crèches
Entre avril et décembre 2022, c’est un total de 914 cas de maltraitance dont 90 cas d’abus, qui ont été reportés à l’échelle nationale. Ces chiffres, issues d’une enquête de l’Agence de l’enfance et de la famille, ont permis de tirer la sonnette d’alarme sur le sujet de la sécurité dans les établissements de garde d’enfants. Cette enquête a eu lieu après que trois professeurs d’école maternelle ont été arrêtées pour des cas d’abus répétés sur des enfants dans le département de Shizuoka. Tous les établissement de garde d’enfants ne disposent pas d’une définition unique de ces violences. De ce fait, le gouvernement a compilé un ensemble de situations décrivant de la maltraitance afin d’unifier la vision de cette violence dans chaque établissement et envisage la révision d’une loi qui obligerait les garderies à signaler les cas d’abus auprès des gouvernements locaux.
Candidats tatoués
Ce mardi a eu lieu une réunion à la Commission des affaires étrangères et de la défense. Parmi les différents sujets discutés, celui des tatouages dans les Forces japonaises d’autodéfense (FJA) a été abordé. Actuellement, si des personnes tatouées souhaitent rejoindre les FJA, leurs candidatures seront systématiquement refusées. La société japonaise voit d’un mauvais oeil les tatouages car ils ont longtemps été associés au crime organisé. Néanmoins, Masahisa Sato, membre du Parti Libéral Démocrate et lui-même ancien membre des FJA souhaite adoucir cette règle. Il souligne notamment la problématique de la réduction des effectifs au sein des FJA. La baisse du taux de natalité et le vieillissement de la population réduit déjà le nombre de candidats et suivre cette règle sur les tatouages réduit d’autant plus cet effectif. Il appuie aussi le fait que les tatouages sont devenus des accessoires de beauté auprès des plus jeunes et n’est plus un symbole d’appartenance à une organisation criminelle.
Tremblement de terre
Ce mercredi la baie de Tôkyô, incluant le département de Chiba, a été touchée par un tremblement de terre. Selon l’échelle de Shindo, l’échelle d’intensité sismique japonaise, ce tremblement de terre se situe au niveau 5 de l’échelle. Elle est décrite par l’Agence météorologique du Japon (AMJ) comme une situation où il est difficile de circuler et où les chutes d’objets sont fréquentes. À la suite du séisme, la AMJ a déclaré qu’un tsumani ne risque pas d’arriver mais des répliques sont à prévoir dans la semaine. Quelques cas de blessés mineurs ont été déclarés et les trains de Tôkyô ont continué de circuler sans perturbation.