Dans la revue de presse de ce jeudi 9 janvier, nous aborderons : l’homme accusé d’avoir effrayé le prince Hisahito a avoué, puis l’envoi depuis le Pays de Galles de pousses de gingko au Japon, et enfin la réfutation des dires de Carlos Gohsn et l’arrêt contre sa femme.
L’aveu du coupable
Un homme de 57 ans a admis jeudi, lors de la première audience de son procès, à avoir été coupables d’intrusions et autres pour un incident survenu en avril dernier : des couteaux avaient été trouvés sur le bureau de classe du prince Hisahito dans son collège de Tôkyô. Kaoru Hasegawa a déclaré qu’il n’y avait » aucune erreur » dans les allégations présentées contre lui. Les procureurs ont demandé une peine de 18 mois de prison, et l’équipe de la défense une condamnation avec sursis. Le tribunal rendra sa décision le 14 février.
Gingkos en voyage
Plus d’une douzaine de jeunes arbres de ginkgo ont été envoyés au Japon depuis le Pembrokeshire au Pays de Galles, un endroit réputé pour son histoire remarquable dans les liens de longue date du Pays de Galles avec le Japon. Elles seront ensuite distribuées sur des sites dans tout le Japon, y compris dans des ports militaires actuels ou anciens. L’arbre d’où proviennent les 15 jeunes arbres aurait été donné en 1877 par l’envoyé japonais en Grande-Bretagne, Kagenori Ueno, en symbole de gratitude lors du lancement du navire de guerre japonais Hiei à partir du quai de Pembroke.
Tensions autour de la vérité
Le gouvernement japonais, les procureurs et les responsables de Nissan Motor Co. ont fait fi des déclarations faites jeudi par Carlos Ghosn lors de sa première conférence de presse, après s’être enfui du Japon. Takahiro Saito, chef adjoint du bureau des procureurs du district de Tokyo, a contesté l’affirmation selon laquelle il avait été interrogé pendant huit heures chaque jour. Et la justice japonaise a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Carole Goshn, pour « faux témoignage » dans l’enquête sur son mari.