Dans la revue de presse de ce mardi 12 mai, nous aborderons : le ministre de la Santé critiqué par l’opposition, puis l’inquiétude autour de risques pour la santé cet été, et enfin la requête sud-coréenne pour le commerce.
Ministre critiqué
Le ministre de la Santé, Katsunobu Katô, a été très critiqué après son ignorance concernant les chiffres en lien avec le coronavirus. Lors d’une session du Comité du budget de la Chambre des représentants le 11 mai, il est interpellé par Yuichiro Tamaki, chef du Parti Démocrate du Peuple, sur le nombre de décès liés au coronavirus dans la capitale japonaise. Le ministre n’était apparemment pas au courant que le nombre de morts avait été révisé de 9 à 171. Cette révision intervient après une modification de la méthodologie du calcul des chiffres du ministère de la Santé, le 9 mai dernier. Outre Katô, c’est toute la gestion de la crise par le gouvernement qui est critiquée.
Inquiétudes pour l’été
Alors que le pays connait ses premières chaleurs, avec plus de 33°C dans les départements de Yamanashi et Gunma ce lundi, des experts médicaux appellent à une vigilance accrue pour cet été. En effet, ils s’inquiètent du port du masque en période de grande chaleur. Celui-ci peut, selon eux, aggraver les cas de difficultés respiratoires et de déshydratations. Ils recommandent donc de refroidir le corps régulièrement en buvant et en s’appliquant un linge humide sur le visage et le cou. Et surtout, ils déconseillent vivement le port du masque lors d’activités physiques.
Requête sud-coréenne
Le ministre sud-coréen du Commerce a renouvelé, mardi, les appels afin de lever les restrictions commerciales imposées l’année dernière par le Japon. Il laisse un mois à Tôkyô pour donner une réponse. L’Archipel avait pris, en juillet dernier, des mesures afin de limiter les exportations vers la Corée du Sud, pour des raisons de sécurité. Parmi ces mesures, on retrouve notamment des limitations sur les semi-conducteurs, indispensables à l’industrie sud-coréenne. Par la suite, les deux pays se sont retirés mutuellement de leur liste des partenaires commerciaux préférés, aggravant encore davantage la crise de confiance entre les deux états.