Dans la revue de presse du vendredi 25 août, nous aborderons : les niveaux de radioactivité normaux, la situation tendue à Ikebukuro, ainsi que la disparition de deux marins.
Dans la norme
Des échantillons d’eau de mer, prélevés après le rejet d’eaux usées du réacteur nucléaire de Fukushima, montrent des niveaux de radioactivité sûrs et largement inférieurs aux normes de sécurité, selon TEPCO. Des échantillons seront prélevés quotidiennement pour maintenir la transparence de l’opération. Le déversement d’une partie des 1,34 million de tonnes d’eau collectées depuis 12 ans a incité la Chine à interdire les importations de produits de la mer japonais. La Corée du Sud ne s’oppose pas au rejet, mais des préoccupations subsistent. Des critiques, dont Greenpeace, s’inquiètent de la filtration insuffisante et des impacts environnementaux.
Face à face
Un homme, qui a menacé des policiers avec un couteau en les incitant à ouvrir le feu, a été arrêté près de la gare Ikebukuro, à Tôkyô, tôt dans la matinée du 24 août. L’incident s’est produit devant un poste de police. La police a maîtrisé et arrêté l’homme, soupçonné d’avoir enfreint la loi sur le contrôle des armes blanches et d’avoir entravé les fonctions policières. L’homme aurait déclaré vouloir mourir en pointant un couteau sur les policiers. La scène tendue a été filmée, montrant les officiers armés ordonnant à l’homme de lâcher le couteau.
Naufrage en mer
Un cargo japonais s’est retourné près du département de Wakayama suite à une collision avec un autre navire de fret, battant pavillon libérien. Cinq membres d’équipage sont tombés à l’eau. Trois membres ont été secourus mais deux restent toujours disparus, dont le capitaine. Le navire transportait environ 1 100 tonnes de ferraille et avait quitté Chiba pour Okayama. L’accident s’est produit dans le canal de Kii, à 15 kilomètres au nord-ouest de la ville Hidaka, malgré une bonne visibilité. La collision n’a fait aucun blessé parmi les 18 personnes à bord du second navire.