Les statistiques commerciales pour le second semestre 2013 ont été publiées, lundi, par le ministère des Finances du Japon. Elles montrent que le déficit pour l’exercice d’avril à septembre atteint 4980 milliards de yens, soit environ 51 milliards de dollars.
La principale cause de ce déficit est justifié par la hausse des importations telles que le pétrole brut et autres carburants. En effet, depuis la mise à l’arrêt des réacteurs nucléaires sur l’archipel, le Japon utilise davantage d’énergies fossiles et malheureusement celles-ci se monnaient le plus souvent en dollar. La chute de la monnaie japonaise, le yen, n’a guère arrangé la situation puisque sur la période d’activité avril/septembre par rapport à l’an passé, le taux du yen s’est déprécié de 23,6% par rapport au dollar.
Les autorités justifient également ce déficit avec la hausse des importations en provenance de Chine, notamment pour fournir smartphones et vêtements à l’archipel. Le semestre dernier, le déficit commercial avec la Chine a augmenté de 25 milliards de dollars.
Un record historique est atteint, le plus important depuis 1979 (date marquant le début du recueil de ces statistiques), plus de 15 mois consécutifs de déficit avec 9,5 milliards de dollars pour le mois de septembre. Une tendance qui aura de la peine à s’inverser car l’avenir énergétique incertain du Japon ainsi que la politique économique accommodante du premier Ministre, Shinzo Abe ne devraient pas changer dans les mois à venir.