30 chercheurs ont été irradiés lors d’une expérience dans le laboratoire de Hadron du Japan Proton Accelerator Research Complex (J-PARC), Tokai, préfecture d’Ibakari.
L’annonce a été faite par l’Agence Japonaise de l’Énergie Atomique ce lundi 27 mai.
Jeudi, en fin de matinée, une expérience est mise en place afin de bombarder de particules une cible en or. Peu de temps après, une alarme s’active mais est rapidement désactivée sans que la source de l’incident ne soit identifiée. Suite à cela, une partie de la cible fond créant de la matière radioactive. Cette dernière s’est échappée de la zone sécurisée par un ventilateur allumé lors de l’expérience.
La fuite n’a été détectée que vendredi soir et l’Autorité de Régulation Nucléaire (NRA), autorité créée après la catastrophe de Fukushima, informée à 22h15. Le gouvernement de la préfecture d’Ibakari a demandé une enquête pour comprendre pourquoi l’incident n’a été qui si tardivement décelé.
Heureusement, les personnes irradiées ne l’ont été que légèrement : 1.7 millisievert, soit un peu plus que lors d’un examen radiologique. L’irradiation dépasse la dose conseillée par les experts qui est de un millisievert par an mais d’après ces derniers, une dose de 100 millisievert par an ne représente pas, statistiquement, un risque d’augmentation de cancer.
Cet incident pose encore le problème de la sécurité nucléaire dans un pays déjà durement touché.
Pierre-Etienne De Lazzer – sources: The Japan Times, Le Monde