En réponse à de récentes attaques électroniques contre une usine de semi-conducteurs et une usine en relation avec la production nucléaire, le ministère de l’Économie japonais souhaite établir de nouveaux moyens de protection contre la cybercriminalité menaçant les réseaux électroniques des entreprises stratégiques pour l’économie du pays.
L’ouverture d’un institut répondant à cette demande est programmée au plus tôt pour mars 2013. Il serait localisé à Tagajo (préfecture de Miyagi) et géré par une association du secteur privé: l’ensemble du projet sera financé sur les fonds du ministère (2 millions de yen). Le système serait calqué sur les procédés de modélisation et de simulation d’attaques cybernétiques (à l’aide d’un ordinateur générateur de virus) expérimentés par le Département de la Sécurité intérieure nord-américain. Le ministre souhaite également instaurer une certification des systèmes de contrôle de sécurité à l’horizon 2014. Les industriels seront tenus de produire un certificat de conformité avant toute exportation aux États-Unis ou en Europe. Le document coûterait plus de 10 millions de yen aux entreprises mais, selon un responsable du ministère de l’ Économie : « Il est indispensable pour le Japon d’instaurer un système de certification pour améliorer la compétitivité internationale du pays ».