La Commission japonaise de surveillance des opérations boursières va enquêter sur les paiements douteux, effectués par Olympus à des fonds d’investissement dans le but de camoufler d’énormes pertes financières.
Le fabricant japonais d’instruments optiques et médicaux a admis mardi avoir dissimulé des pertes sur des investissements datant des années 1990. L’entreprise a reconnu avoir détourné des fonds destinés à des fusions-acquisitions pour couvrir les pertes en question.
Selon des sources proches d’Olympus, la plupart des fonds prévus pour l’acquisition de trois firmes japonaises ne leur ont jamais été payés. En revanche, l’argent a été versé à des fonds d’investissement étrangers.
La Commission de surveillance des opérations boursières indique qu’elle soupçonne que la plupart de ces montants ont ensuite été reversés sur les comptes d’Olympus de façon illégale.
Selon la Commission, ces irrégularités ont probablement été ordonnées par l’ancien président Tsuyoshi Kikukawa et d’autres dirigeants de l’époque.
Une firme de vérification de comptabilité a signalé que les transactions manquaient de transparence, mais les commissaires aux comptes de l’entreprise avaient conclu qu’il n’y avait pas de problème.