Dans la revue de presse du mercredi 20 mars, nous aborderons : la rencontre avec les îles du Pacifique, les fonctionnaires en Corée du Nord et enfin le combustible fondu à Fukushima.
Nations insulaires
Le Japon a entamé hier à Tôkyô sa deuxième rencontre ministérielle sur la défense avec les nations insulaires du Pacifique, visant à contrer l’influence militaire et pression maritime croissantes de la Chine dans la région. Lors de cette réunion de deux jours, le ministre japonais de la Défense, Minoru Kihara, et ses homologues souligneront l’importance d’un ordre maritime libre, ouvert et durable fondé sur le droit. Les ministres de la Défense des Fidji et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi que le prince héritier des Tonga, représentent leurs pays. Onze autres nations, qui n’ont pas de forces armées, participent également, en ligne ou en personne.
Football en Corée du Nord
Le ministère des Affaires étrangères a annoncé l’envoi de 14 fonctionnaires à Pyongyang pour soutenir l’équipe nationale de football et les journalistes avant un match de qualification pour la prochaine Coupe du monde. En l’absence de relations diplomatiques entre le Japon et la Corée du Nord, ces fonctionnaires aideront avec les procédures d’entrée et les situations imprévues. Dirigés par Shigetoshi Nagao, ils resteront cinq jours, à partir de samedi, pour un match prévu le 26 mars. Le Japon, qui sanctionne économiquement la Corée du Nord pour ses programmes nucléaire et balistique, déconseille à ses citoyens de se rendre à Pyongyang pour le match.
Problématiques à Fukushima
Des images prises par des drones miniatures à l’intérieur d’un réacteur endommagé de la centrale nucléaire de Fukushima montrent des équipements de contrôle déplacés et des matériaux déformés. Elles laissent cependant de nombreuses questions sans réponse, soulignant l’énorme défi du démantèlement de la centrale. Environ 880 tonnes de combustible fondu hautement radioactif restent dans les trois réacteurs endommagés. Les tentatives d’exploration par drones visent à faciliter la localisation et l’état du combustible pour son retrait, mais la complexité du démantèlement reste un défi majeur. Certaines critiques jugent l’objectif de nettoyage de 30 à 40 ans comme trop optimiste.