Dans la revue de presse du vendredi 8 novembre, nous aborderons : le nouveau partenariat de sécurité et de défense entre le Japon et l’Europe, le déploiement d’Ospreys par la marine américaine, ainsi que la fin de procédure judiciaire par le comédien Hitoshi Matsumoto.
Partenariat de sécurité et de défense
L’Union européenne et le Japon ont lancé le 1er novembre un partenariat de sécurité et de défense inédit. Cela marque une étape stratégique face aux tensions croissantes en Asie-Pacifique et à l’alignement géopolitique de la Chine, de la Russie et de la Corée du Nord. Cette alliance renforce la coopération dans des domaines clés comme la cybersécurité, la défense maritime, et la lutte contre le terrorisme. L’accord ouvre également des possibilités de collaborations dans l’industrie de la défense et la recherche technologique. Par ailleurs, le partenariat s’étend aux énergies propres et aux chaînes d’approvisionnement, avec un accent sur les minéraux critiques et les semi-conducteurs.
Nouveau déploiement
La marine américaine a commencé à déployer son modèle d’avion Osprey à Iwakuni, dans l’ouest du pays, selon une source proche du dossier. Un CMV-22 Osprey est arrivé jeudi à la base militaire américaine de la ville, premier déploiement de ce type par la marine américaine. Les CMV-22, destinés au transport de personnel et de matériel, soutiendront le porte-avions George Washington, qui remplacera le Ronald Reagan à Yokosuka d’ici la fin de l’année. En août, le gouverneur de Yamaguchi et les maires locaux avaient donné leur accord pour ce déploiement malgré l’historique d’accidents des Ospreys au Japon et à l’étranger.
Fin de procédure judiciaire
Le comédien Hitoshi Matsumoto devrait abandonner sa plainte en diffamation contre l’éditeur Bungeishunju. Matsumoto, membre du duo comique Downtown, réclamait 550 millions de yens (environ 3,3 millions d’euros) de dommages pour un article du magazine Shukan Bunshun, accusant Matsumoto d’actes sexuels sans consentement avec des femmes en 2015. Le comédien niait les faits et critiquait l’article comme étant basé sur des témoignages unilatéraux sans preuves objectives. L’éditeur avait défendu l’authenticité de ses sources et demandé au tribunal de rejeter la plainte.