TOKYO – Un petit incendie, rapidement maîtrisé, s’est déclaré jeudi sur le toit du complexe nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa (centre du Japon), le plus grand du monde, qui est arrêté depuis un violent séisme survenu à la mi-juillet, a-t-on appris auprès de la compagnie exploitante.
Aucune fuite radioactive n’a été enregistrée, le site ayant totalement interrompu ses activités.
Le feu a pris dans un câble électrique d’un climatiseur fixé sur le toit d’un bâtiment abritant un des sept réacteurs de la centrale, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la compagnie exploitante Tokyo Electric Power (TEPCO).
« Les employés, qui ont repéré le départ de feu, ont tenté de l’éteindre puis ont appelé les pompiers », a déclaré ce porte-parole, Yoshinori Mori.
« Les pompiers ont confirmé que le feu a été éteint peu après et qu’il n’y a eu ni fuite radioactive ni victime », a-t-il ajouté.
Le séisme du 16 juillet, de magnitude 6,8 sur l’échelle ouverte de Richter, avait fait onze morts et plus de mille blessés.
A la suite du tremblement de terre, un transformateur de la centrale avait pris feu et de l’eau légèrement radioactive s’était déversée en mer.
La quantité de radiations émise a été jugée sans danger. Une inspection menée en août par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a d’ailleurs confirmé que la centrale avait bien résisté au cataclysme.
La centrale de Kashiwazaki-Kariwa est cependant à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre.
Le séisme s’est en effet avéré 2,5 fois plus puissant que le maximum prévu par les plans de la centrale. Enfin, des géologues affirment que le complexe atomique se trouve juste au dessus d’une faille active.
Sa remise en service est donc totalement exclue avant que des milliers de vérifications n’aient été effectuées, et la résistance des bâtiments renforcée.
Source : AFP