Dans la revue de presse du lundi 25 novembre, nous aborderons : le plan militaire en cas de crise à Taïwan, la Corée du Sud qui fait bande à part, ainsi que la greffe d’un rein de porc modifié.
Crise à Taïwan
Le Japon et les États-Unis prévoient de finaliser en décembre un plan militaire conjoint pour faire face à une éventuelle crise à Taïwan, selon l’agence Kyôdô. Ce plan inclurait le déploiement de missiles sur les îles Nansei (départements de Kagoshima et Okinawa) et aux Philippines. Le Corps des Marines des États-Unis y stationnerait le Marine Littoral Regiment équipé de systèmes HIMARS, tandis qu’une unité spécialisée dans l’espace, le cyberespace et les ondes électromagnétiques serait déployée aux Philippines. Ce renforcement vise à répondre aux tensions croissantes dans la région, bien que les autorités concernées n’aient pas confirmé ces informations.
Cérémonie d’hommage
La Corée du Sud a annulé sa participation à une cérémonie commémorative organisée dimanche pour les travailleurs des mines d’or de Sado, désormais classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Séoul conteste la présence d’Akiko Ikuina, liée par le passé au sanctuaire Yasukuni. La cérémonie, tenue à Niigata, a honoré les travailleurs, dont des Coréens soumis à des conditions difficiles. Malgré des excuses, le Japon n’a pas mentionné explicitement le travail forcé, ce que critique Séoul. Lundi, la Corée du Sud a organisé sa propre cérémonie sur l’île, soulignant les sacrifices des travailleurs et appelant à préserver cette mémoire douloureuse.
Rein de porc
La startup japonaise PorMedTec a réalisé une première nationale en transplantant un rein de porc génétiquement modifié dans un macaque crabier, grâce à une équipe dirigée par Hisashi Sahara et Masayoshi Okumi. Ce rein, prélevé sur un porcelet de 2,5 mois, a été génétiquement modifié pour réduire les risques de rejet et d’infection. L’opération, soutenue par l’Agence japonaise pour la recherche médicale, vise à développer la xénotransplantation face au manque d’organes disponibles, notamment pour les 14 000 patients japonais en attente de greffe rénale. Cette avancée pourrait révolutionner les traitements des maladies rénales, en améliorant la qualité de vie des patients.