Dans la revue de presse du lundi 17 avril, nous aborderons : l’attaque contre le Premier ministre Fumio Kishida, les espérances concernant l’abolition des armes nucléaires ainsi qu’un scandale d’envergure au sein du studio Ghibli.
Un manque de sécurité
C’est lors d’un discours à Wakayama, dans le sud-ouest du Japon, qu’une explosion a interrompu le Premier ministre Fumio Kishida. Des enquêtes sont encore en cours concernant la nature de l’arme, qui s’apparente à une bombe artisanale en métal. Cet acte symbolique, en plein milieu d’une campagne électorale, traduit un manque de sécurité inquiétant. Le suspect est Ryuji Kimura, un homme de 24 ans qui a été arrêté et mis en examen. Selon les autorités, l’arme aurait pu s’avérer fatale si elle avait été conçue de manière plus efficace, de quoi renforcer les mesures de sécurité à l’avenir.
Armes nucléaires
Durant une conférence à Hiroshima samedi dernier, les opinions des chercheurs et survivants de la bombe atomique convergent tous : il faut abolir l’utilisation d’armes nucléaires. Un projet pas si évident au milieu de nombreuses embûches liées à des problématiques géopolitiques. Cette ville japonaise, bombardée durant la Seconde Guerre mondiale par les États-Unis, porte les cicatrices d’un évènement traumatique qui perdure. Une rencontre est prochainement prévue à Hiroshima entre les survivants de la bombe et les leaders du G7, ce qui représente une lueur d’espoir quant à l’élimination des armes atomiques.
Scandale au studio ghibli
Le directeur du Studio Ghibli, Toshio Suzuki, est dans de beaux draps ! Accusé de corruption, il aurait nommé « photographe officielle » sa petite amie Mme Kanyada, qui n’a pourtant aucun diplôme ni qualification dans le domaine. Le studio fait face à des critiques croissantes de la part de ses équipes, accusant Suzuki d’utiliser de nombreuses ressources à des fins personnelles. De quoi faire de la mauvaise publicité pour le prochain film d’animation Kimi-tachi ha dou ikuru ka bientôt en salle de cinéma.