Dans la revue de presse du lundi 16 octobre, nous aborderons : les préoccupations des Japonais, l’équipe de l’AIEA à Fukushima, ainsi qu’un ministre au Yasukuni.
Les Japonais inquiets
Selon un récent sondage du Mainichi Shimbun, 63% des répondants n’ont aucune attente envers le nouveau plan de relance économique que le gouvernement prévoit de formuler ce mois-ci, comparé aux 21% qui ont de grands espoirs et aux 16% d’indécis. Cette attitude prédomine dans toutes les catégories d’âge, notamment parmi les personnes dans la trentaine et celles de 50 ans et plus. En outre, 60% des répondants estiment que leur situation financière s’est détériorée au cours des deux dernières années, c’est à dire depuis les débuts du Cabinet Kishida. La lutte contre la montée des prix et l’augmentation des salaires sont parmi les principales préoccupations, malgré les efforts du gouvernement.
Contrôles à Fukushima
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et des experts de Chine, de Corée du Sud et du Canada ont prélevé des échantillons d’eau de mer près de la centrale nucléaire de Fukushima. Cette équipe est au Japon jusqu’au 23 octobre pour contrôler la surveillance marine du pays suite aux préoccupations concernant le rejet d’eau traitée débuté en août. Des échantillons de sédiments marins et de poissons seront collectés pour comparer les niveaux de tritium et d’autres substances radioactives à ceux de l’année dernière. Le gouvernement japonais assure que le rejet d’eau est sûr et sans danger pour l’environnement, mais reste critiqué par certains pays et les pêcheurs locaux.
Un ministre au Yasukuni
Le ministre de l’Économie, Yasutoshi Nishimura, a effectué une visite au sanctuaire Yasukuni ce lundi, veille de son festival d’automne. Après avoir prié au sanctuaire Nishimura a déclaré qu’il avait fait une offrande rituelle, payée de sa propre poche. Il a précisé avoir prié pour le repos en paix des esprits de ceux morts à la guerre, en ayant en tête le pays et les familles. Les visites passées de dirigeants et de législateurs japonais au sanctuaire ont provoqué des tensions avec les voisins asiatiques, qui le considèrent comme un symbole du passé militariste du Japon.