À l’occasion d’une future réforme du travail, un comité gouvernemental a dévoilé mardi son plan d’action visant à réduire les heures supplémentaires au travail et assurer une certaine égalité de traitement entre les employés.
Suite à un accord établi entre Keidanren, le plus puissant lobby d’affaires au Japon, et le syndicat Rengo, le Premier Ministre Shinzô Abe, à la tête du comité gouvernemental, réclame un plafonnement des heures supplémentaires et des pénalités en cas de non respect de la règle. Le plan stipule que les heures supplémentaires devront être limitées, en principe, à 45 heures par mois et ne pas excéder 360 heures par an. Les heures supplémentaires mensuelles pourront dépasser la limite six fois par an, mais devront rester inférieures à 100 heures.
Il faudra tout de même compter quelques exceptions. Les camionneurs et les personnes opérant dans le bâtiment seront exemptés du plafond pendant cinq ans. Pour les médecins, le plan d’action stipule que de nouvelles discussions seront nécessaires afin de contrôler les heures supplémentaires.
Le gouvernement japonais prévoit d’élaborer des projets de loi qui reflèteront le plan d’action pour les soumettre à la Diète d’ici la fin de l’année.