Dans la revue de presse du vendredi 10 mai, nous aborderons : les dernières avancées au Japon, notamment l’accord préliminaire entre le Parti Libéral-Démocrate et Kômeitô sur une révision de la loi sur le contrôle des fonds politiques, l’arrestation de Manabu Wakui pour le meurtre présumé de Toshino Hirasawa à Tôkyô, ainsi que le début de la campagne électorale pour l’élection au poste de gouverneur de Shizuoka.
Réforme de la loi sur le financement politique
Le Parti Libéral-Démocrate au pouvoir et son partenaire de coalition, le Kômeitô, ont conclu un accord préliminaire jeudi sur une proposition de révision de la loi sur le contrôle des fonds politiques afin de renforcer la transparence dans la gestion du financement politique. Cependant, le plan manque de spécificités sur des questions clés, indiquant que les deux partis ont priorisé la compilation d’une proposition commune d’ici la fin de la semaine, conformément aux instructions du Premier ministre Fumio Kishida. Bien que les détails précis de la proposition doivent encore être finalisés, elle vise à resserrer l’utilisation des fonds destinés aux activités politiques et à renforcer la responsabilité des politiciens impliqués dans des actes répréhensibles. Cette proposition devrait être soumise au Parlement dans les semaines à venir pour délibération avec l’opposition, avec l’objectif de la faire adopter d’ici la fin de la session parlementaire actuelle.
Meurtre d’une jeune femme à Shinjuku
Un homme de 51 ans, Manabu Wakui, a été arrêté à Tôkyô pour le meurtre présumé d’une jeune femme dans le quartier de Shinjuku. La victime, identifiée comme Toshino Hirasawa, aurait été poignardée à mort devant son appartement. Les sources d’investigation révèlent que Wakui aurait prêté 18 millions de yens à la victime, espérant qu’ils se marieraient, mais elle n’aurait pas remboursé l’argent. Bien qu’aucune preuve ne confirme une relation romantique entre les deux, Wakui aurait dépensé une somme considérable pour soutenir le bar géré par Hirasawa. Des antécédents de harcèlement et de stalking de la part de Wakui envers la victime ont également été rapportés, avec des incidents remontant à deux ans. Des témoins ont rapporté avoir entendu des cris de détresse avant que la victime ne soit retrouvée poignardée. L’affaire suscite des questions sur les lois japonaises contre le harcèlement et le stalking, ainsi que sur les mesures de protection des victimes dans de tels cas.
Campagne électorale
La campagne électorale pour l’élection au poste de gouverneur de Shizuoka a officiellement débuté jeudi, avec six candidats en lice, un record pour le département. L’enjeu principal de cette élection est le sort du projet de train à lévitation magnétique, qui devrait réduire le temps de trajet entre Tôkyô et Ôsaka. Ce projet a été retardé en raison de l’opposition du gouverneur sortant Heita Kawakastu et de ses partisans, qui craignent pour l’environnement local. Les principaux candidats soutenus par les partis politiques sont Shinichi Omura, appuyé par le Parti Libéral-Démocrate, et Yasutomo Suzuki, soutenu par le Parti Démocrate Constitutionnel et le Parti Démocrate du Peuple. Les deux candidats ont exprimé leur soutien au projet Maglev, mais d’autres enjeux, comme la reprise de la centrale nucléaire de Hamaoka, pourraient également influencer le résultat de l’élection. Les électeurs se rendront aux urnes le 26 mai, avec un vote anticipé dès vendredi.