Dans la revue de presse de ce vendredi 28 juin, nous aborderons : le sommet du G20 qui a débuté aujourd’hui avec une réunion entre les représentants japonais et chinois, puis l’inquiétude générale quant à l’économie mondiale et enfin la difficulté de trouver des accords pour des gouvernements divergents.
Amélioration des liens entre le Japon et la Chine
Shinzô Abe et Xi Jinping se sont rencontrés avant le sommet du G20, les relations entre les deux nations semblent être revenues à un niveau plus normal, le Premier ministre japonais souhaitant créer une nouvelle ère pour les relations bilatérales en travaillant étroitement avec la Chine en tant que voisins éternels. Faisant référence aux protestations massives à Hong Kong, Abe a déclaré qu’il était important de garantir des valeurs universelles telles que le respect des droits de l’Homme et de l’État de droit.
Économie mondiale en danger
La confiance dans le système de libre-échange est ébranlée, principalement par les tensions intenses entre les États-Unis et la Chine, et veiller à ce que les frictions commerciales n’affaiblissent pas l’économie mondiale sera un point majeur du sommet du G20. En continuant d’imposer des droits de douane sur leurs produits respectifs, les conséquences économiques finiront par être considérables. Le Japon devrait jouer le rôle de médiateur, en équilibrant les intérêts des autres membres et en créant une opportunité de les mettre tous d’accord.
Les dirigeants du G20 cherchent des accords dans leurs disparités
Alors que le sommet du G20 s’efforce de forger un consensus sur des approches politiques générales et des questions géopolitiques, les divergences entre les dirigeants sont à la fois profondes et superficielles. À titre d’exemple, le président du Conseil de l’Union européenne, Donald Tusk, a reproché au président russe Vladimir Poutine d’avoir déclaré que le libéralisme était « obsolète ». Néanmoins, le Japon et l’Indonésie sont parvenus à publier une déclaration commune sur la lutte contre la pollution plastique marine.