Dans la revue de presse du mercredi 7 décembre, nous aborderons : les relations avec la Chine, le programme de missiles japonais ainsi que le congé paternité des membres des ministères.
Cinquante ans de relations
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a envoyé un message vidéo à l’occasion d’un forum d’experts sur les relations entre le Japon et la Chine, qui se déroule dans la capitale japonaise. Il a ainsi déclaré que Pékin et Tôkyô devaient continuer à renforcer leurs liens en revenant aux bases de leurs relations vieilles de 50 ans. C’est d’ailleurs cette année que les deux pays fêtent les 50 ans de la normalisation des relations diplomatiques. Wang souhaite continuer d’aller vers des relations correctes, durables et stables. Les affaires sensibles, comme Taïwan, font partie des relations mais des sujets comme Hong Kong et les Ouïghours relèvent des affaires internes et le Japon ne doit pas intervenir, a aussi annoncé le ministre.
Programme balistique
Le Japon envisage de dépenser environ 5 000 milliards de yens (35 milliards d’euros) pour développer et déployer des missiles à longue portée entre l’exercice 2023 et l’exercice 2027. Ces missiles doivent être au cœur de la stratégie de défense que veut mettre en place le gouvernement. C’est à dire acquérir ce qu’il appelle une « capacité de contre-attaque » contre les pays hostiles, notamment la Chine et la Corée du Nord qui développent et renforcent leurs capacités. En plus des missiles, le Japon prévoit aussi l’utilisation de drones offensifs, aussi bien aériens que marins.
Congé paternité
Lors de l’année fiscale 2021, 34% des hommes travaillant pour le gouvernement centrale ont pris un congé paternité. Il s’agit d’un record et cela dépasse même les prévisions du gouvernement qui souhaitait atteindre les 30% d’ici 2025. Malgré cela, le ministre chargé de la réforme de la fonction publique, Tarô Kôno, indique que les chiffres varient fortement selon les ministères. Le taux était de 83,8% au ministère des Finances et de 77,5% au ministère de la Santé mais de seulement 10,9% au ministère de la Défense et 34,1% au ministère des Affaires étrangères.