Dans la revue de presse du jeudi 2 juin, nous aborderons : la coopération entre la France et le Japon, le déploiement de navires japonais, et la fraude massive aux subventions du coronavirus.
Coopération entre la France et le Japon
Emmanuel Macron et Fumio Kishida se sont entretenus par téléphone pendant environ 25 minutes, ce mercredi. Pendant cet entretien, ils se sont accordés sur le fait que les membres du G7 doivent renforcer les sanctions contre la Russie, et continuer à aider l’Ukraine. Ils ont également parlé du besoin de coopérer en ce qui concerne l’approvisionnement en nourriture et en énergie des pays touchés par la guerre, mais aussi du besoin de régler les problèmes avec la Corée du Nord. Kishida a rappelé l’importance du maintien de l’ordre international basé sur les lois, et de la création d’une région indo-pacifique libre et ouverte. Quant à Macron, il a exprimé sa volonté d’approfondir les liens des deux pays en termes de sécurité et d’économie, entre autres.
Navires japonais déployés dans l’Indo-Pacifique
À partir du 13 juin, le Japon va déployer ses Forces maritimes d’autodéfense dans la région indo-pacifique. Plusieurs destroyers vont être mobilisés tels que l’Izumo, le Takanami et le Kirisame. Des unités sous-marines et aériennes vont également faire partie de l’opération. Les navires vont couvrir 12 pays dans la région, incluant les pays membres du Quad, les îles Fidji et Salomon ainsi que le Tonga et le Vanuatu, situés dans le Sud du pacifique. Cette opération fait suite aux tentatives de la Chine d’étendre son influence dans la région. Ce déploiement doit durer jusqu’au 28 octobre.
Fraude massive aux subventions du coronavirus
La police a arrêté sept personnes dans le cadre d’une suspicion de fraude aux aides gouvernementales dédiées aux entreprises touchées par la pandémie de covid-19. Parmi les personnes arrêtées, se trouvait un agent du bureau des impôts de Tôkyô, ainsi que l’un de ses anciens collègues. Ils auraient par ailleurs utilisé une application de messagerie pour expliquer à pas moins de 200 jeunes la manière de procéder pour obtenir ces aides de manière frauduleuse. De cette manière, ils auraient obtenu plus de 1,4 million d’euros.