Dans la revue de presse de ce mardi 14 avril, nous aborderons : la rentrée scolaire perturbée, puis les commémorations des séismes de Kumamoto, et enfin une campagne électorale sous le signe du coronavirus.
Rentrée perturbée
Alors que le nombre de cas du nouveau coronavirus continue d’augmenter avec 7 777 infectés et 143 décès, dont plus de 2 000 cas à Tôkyô, le mois d’avril est important pour des milliers d’enfants. En effet, c’est la rentrée des classes. Cependant, selon le ministère de l’Éduction, seulement 38% des écoles publiques et privées ont ouvert. Ce chiffre tombe à 6% environ dans les sept départements sous état d’urgence, avec l’ensemble des écoles publiques et nationales fermées. Du côté des universités, 85,8% ont décidé de retarder le début de l’année scolaire ou envisagent de modifier le planning. Là encore, les établissements publics et nationaux n’ont pas ouvert en raison de l’état d’urgence. Pour palier à ces fermetures, plus de 70% de ces institutions ont ou auront recours aux cours en ligne.
Commémorations
Il y a quatre ans, le sol tremblait dans le département de Kumamoto, sur l’île de Kyûshû. Deux séismes, un de magnitude 6,5 le 14 avril, suivi, deux jours plus tard, d’un autre de magnitude 7,3, laissaient 275 victimes et de nombreux déplacés. 3 120 personnes habitaient d’ailleurs encore dans des logements temporaires au 31 mars. Le célèbre château de Kumamoto avait également été endommagé par les secousses. Les travaux sont encore en cours dans la région mais devraient être retardés davantage par le coronavirus. Ce dernier a également perturbé les commémorations puisque celles-ci ont dû se tenir en comité réduit.
Campagne électorale
La campagne électorale pour les élections des députés de la Chambre basse a commencé dans le département de Shizuoka, dans le centre du Japon. Pendant 12 jours, les candidats vont s’affronter malgré les mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus. Il n’y aura, par exemple, pas de meeting en intérieur, ni de poignées de main avec les partisans. Le vote anticipé est aussi encouragé pour éviter que des foules d’électeurs se ruent dans les bureaux de vote le 26 avril, jour du scrutin. Ces mêmes électeurs seront, sans aucun doute, attentifs aux mesures d’urgence pour soutenir l’économie durement touchée en raison de la pandémie qui sévit.