Dans la revue de presse de ce mardi 28 avril, nous aborderons : le risque d’une résurgence rapide, puis la proposition pour une rentrée en septembre, et enfin la procédure en cas de rencontre extraterrestre.
Résurgence rapide
Le nombre de nouvelles infections au coronavirus pourrait recommencer à augmenter en 15 jours environ en cas de retour à un mode de vie sans état d’urgence selon les estimations des experts. Le professeur Jun Ohashi prévient que si les Japonais ne continuent pas à réduire leurs interactions, les efforts préalablement consentis pourraient être vains. En réduisant les contacts de 80%, il estime que la baisse du nombre de cas apparait dès le 5e jour de la quarantaine. D’autres études ont tenté de mesurer les effets du confinement non restrictif sur les sorties des Japonais. Par rapport à une moyenne calculée sur le mois de janvier, les sorties ont été réduites de 58,1% à Tôkyô, le premier dimanche de l’état d’urgence. À Ôsaka, la réduction a été de 51,7% alors que dans le département de Miyazaki, elle n’a été que de 32,2%
Rentrée en septembre ?
Yoshihiru Murai, gouverneur du département de Miyagi, souhaite que l’ensemble des écoles du pays, fermées en raison du coronavirus, ne rouvrent qu’en septembre. Il est en effet impensable pour lui que les écoles de la capital envisagent le début des cours le 7 mai. De plus, la date de la reprise des cours n’est pas fixée à l’échelle nationale et il pourrait donc y a avoir des décalages plus ou moins important. Cela entrainerait une inégalité dans l’enseignement. C’est pourquoi le gouverneur préconise un alignement sur les pays occidentaux, facilitant, par la même occasion, les échanges d’étudiants.
Rencontre du 3e type
Alors que l’armée américaine a déclassifié des vidéos montrant trois objets volants non identifiés, le ministre de la Défense japonais, Tarô Kôno, a indiqué que les forces japonaises n’avaient pas encore observé de tels phénomènes. Et bien qu’il avoue ne pas vraiment croire aux OVNI, les Forces d’autodéfense aériennes et d’autres groupes réfléchissent à la réponse à adopter en cas de rencontre, en particulier concernant la prise de preuves visuelles et la communication sur l’évènement.