Dans la revue de presse de ce mardi 14 mai 2019, nous aborderons : la première réunion entre le nouvel empereur et le Premier ministre, puis le projet de déplacement de troupes américaines vers l’île de Guam et enfin la découverte d’un ancêtre commun unissant le Japon et la Chine.
Première réunion pour Naruhito
Ce mardi, le nouvel empereur du Japon, Naruhito, a rencontré le Premier ministre japonais, Shinzô Abe. Il s’agit, pour l’empereur, de la première réunion portant sur la situation actuelle de l’Archipel et ses relations avec l’étranger. La rencontre a eu lieu au palais impérial de Tôkyô.
Les discussions entre ces deux figures emblématiques ne peuvent être dévoilées en raison d’une coutume appelée naiso. Cependant, selon différentes sources proches du pouvoir, elles auraient porté sur les décorations que devrait décerner l’empereur au printemps ainsi que sur la venue prochaine de Donald Trump au Japon.
Des marines transférés à Guam
Des forces du Corps des marines des États-Unis actuellement présentes sur l’île d’Okinawa devraient être transférées vers l’île de Guam d’ici 2024, a annoncé aujourd’hui le porte-parole des marines. Ce transfert devrait durer 18 mois. 5 000 des 19 000 marines présents à Okinawa seront ainsi redéployés, ainsi que 2 400 accompagnants. Ils seront envoyés vers une toute nouvelle base, appelée « Camp Blaz », qui devrait être totalement finalisée d’ici 2026.
Certains habitants de l’île ont exprimé leur inquiétude face à cette relocalisation à travers l’association « Les Esprits du peuple de Guam », soulignant l’impact qu’elle aurait sur la sécurité publique, les services sociaux et les services publics de l’île. Le gouverneur de Guam, Lou Leon Guerrero, est conscient que ce transfert sera un défi de taille pour Guam. Il a cependant assuré que cet événement se déroulera « de manière responsable et à un rythme qui bénéficiera à la population, à la culture et à l’environnement locaux et les respectera ». L’île de Guam compte déjà près de 8 000 marines sur son sol.
Le Japon et la Chine liés par un ancêtre commun
Hier, une équipe de recherche dirigée par le Musée national de la nature et des sciences de Tôkyô a déclaré qu’elle a séquencé et analysé l’ensemble du génome d’une femme ayant vécu il y a environ 3 500 à 3 800 ans. Cette époque correspond à la seconde moitié de la période Jômon, l’un des 14 découpages importants de l’histoire du Japon. Elle correspond à une période allant de 13 000 ans jusqu’à 400 avant notre ère. Les contemporains de la période Jômon font partis des premiers à avoir utilisé la poterie.
Lors de l’analyse du génome, les chercheurs ont découvert que cette femme avait des ancêtres du peuple Han, un peuple chinois historique considéré comme le plus conséquent du monde. L’analyse a également révélé que le peuple de la période Jômon était génétiquement proche de groupes présents près des côtes de l’Asie de l’Est, de l’Extrême-Orient russe, de la péninsule coréenne et de Taïwan.