Dans la revue de presse du vendredi 11 juin, nous aborderons : la première étape du parlement vers une révision de la Constitution, le traitement contre l’infertilité et le prolongement de trois mois d’une session parlementaire.
Premier pas vers une révision de la Constitution
Dans un contexte géopolitique de plus en plus tendu avec ses voisins régionaux, le parlement japonais a promulgué un amendement sur les procédures de référendum. Ce texte vise à faciliter le vote des citoyens lors de référendum en leur permettant de voter dans des gares par exemple. Cette loi est donc le premier pas vers une révision de la Constitution de 1947, avec pour but final, une révision de l’article 9, qui interdit au Japon le droit à la guerre. Elle permettrait également d’inclure une clause d’état d’urgence qui faciliterait les restrictions temporaires de libertés dans un contexte sanitaire chaotique.
Traitement contre l’infertilité
44,6% de personnes interrogées au Japon ont déclaré qu’elles pensaient qu’il était difficile d’être traité pour l’infertilité. Cette enquête du gouvernement montre une différence de perception du traitement contre l’infertilité avec d’autres pays européens. En France ce nombre tombe à 12,3% et 16,6% en Allemagne. Pour 91,8% le coût du traitement était le frein principal. En janvier, le gouvernement a augmenté le montant des subventions disponibles pour le traitement de l’infertilité. Il prévoit de couvrir ce traitement dans le cadre de l’assurance maladie publique à partir de 2022.
Extension d’une session parlementaire
Le Parti Démocratique Constitutionnel, parti d’opposition du Japon, a demandé vendredi que la session parlementaire en cours soit prolongée de trois mois afin de permettre un débat plus approfondi sur la réponse du gouvernement par rapport au COVID-19 et à l’organisation des Jeux olympiques de Tôkyô le mois prochain. Le gouvernement de Yoshihide Suga est vivement critiqué depuis plusieurs mois, depuis la promesse d’organiser des Jeux olympiques de Tôkyô « sûrs et sécurisés« , alors même que des départements sont placées sous état d’urgence.