Dans la revue de presse du lundi 2 décembre, nous aborderons : les échauffourées à Nishinari, les bons résultats des entreprises de défense, ainsi que le surtourisme qui gâche les vacances.
Échauffourées à Nishinari
Ce dimanche, des tensions ont éclaté entre des soutiens aux sans-abris et les forces de l’ordre lors d’une expulsion dans l’ancien centre de bien-être des travailleurs d’Airin, à Nishinari, Ôsaka. Fermé en 2019 pour reconstruction, le centre avait accueilli des travailleurs journaliers et servi de refuge à des sans-abris après sa fermeture. Malgré un ordre d’expulsion validé par la Cour suprême en mai, des manifestants ont tenté d’empêcher l’éviction en affrontant la police. Des abris de fortune avaient été installés autour du site, propriété du département d’Ôsaka, qui avait intenté une action en justice pour récupérer les lieux.
Bons résultats
En 2023, le secteur de la défense au Japon a connu une croissance notable, avec une hausse de 35% des revenus des principales entreprises, atteignant 10 milliards de dollars. Cette expansion s’inscrit dans un contexte de montée des tensions en Asie et de renforcement militaire mondial. Le Japon, pacifiste depuis l’après-guerre, a assoupli ses restrictions, favorisant les commandes nationales et les partenariats internationaux, notamment avec les États-Unis et l’Europe. Cependant, des défis subsistent, notamment la réticence des centres de recherche japonais à travailler sur des technologies de défense. À l’échelle mondiale, les 100 plus grandes entreprises ont enregistré des ventes record de 632 milliards de dollars.
Enquête auprès des touristes
En 2024, plus de 30% des touristes étrangers au Japon ont rencontré des problèmes liés au surtourisme, selon une enquête menée auprès de 7 796 personnes par la Banque de Développement du Japon et Fondation du Bureau de Voyage du Japon. La surpopulation des sites touristiques a été citée par 32% des répondants, suivie des comportements inappropriés tels que les déchets ou l’accès à des zones interdites. Par ailleurs, 63% des sondés accepteraient des tarifs plus élevés pour réduire la congestion et préserver les ressources culturelles et naturelles. L’étude souligne également un fort intérêt pour le tourisme rural, bien que peu y aient voyagé.