Dans la revue de presse du mardi 27 février, nous aborderons : la protection des données importantes, le rejet d’eau contaminée, et enfin le faible nombre de naissances.
Informations confidentielles
Le gouvernement a approuvé un projet de loi pour établir un système d‘ »habilitation de sécurité » visant à classer comme confidentielles les informations gouvernementales importantes liées aux affaires économiques, pour prévenir les fuites de données critiques vers l’étranger. Cette législation permettra de désigner des données jugées cruciales pour la sécurité nationale et économique du Japon. La loi prévoit des peines allant jusqu’à cinq ans de prison ou une amende de 5 millions de yens (environ 30 000 euros) pour les fuites d’informations confidentielles. Le gouvernement de Fumio Kishida vise à adopter cette loi d’ici fin juin, pour renforcer la sécurité économique du Japon en collaboration avec d’autres démocraties.
Nouveau rejet
L’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, TEPCO, commencera demain le quatrième cycle de libération d’eau radioactive traitée dans l’océan, marquant le dernier déversement de l’année fiscale se terminant en mars. Cette démarche, débutée en août dernier malgré l’opposition de pays comme la Chine, verra 7 800 tonnes d’eau traitée être relâchées dans le Pacifique sur environ 17 jours. TEPCO et le gouvernement japonais estiment que l’élimination de cette eau est essentielle pour le démantèlement de la centrale. Ces rejets devraient s’étaler sur près de trois décennies.
Baisse record
En 2023, le Japon a enregistré un nombre record de faibles naissances, avec 758 631 bébés, marquant une baisse de 5,1% par rapport à l’année précédente. Cela a contribué à une réduction record de la population de 831 872 personnes. Les décès ont également atteint un sommet historique à 1 590 503, et les mariages ont diminué au plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec moins de 500 000 unions. Face à cette rapide déclin démographique, le gouvernement de Fumio Kishida envisage des mesures législatives, dont une augmentation des allocations familiales, pour inverser la tendance avant 2030.