Dans la revue de presse du lundi 4 juillet, nous aborderons : l’interruption du service mobile KDDI, la création d’un poste de ministre des start-up, une maison partagée pour les enfants en fugue.
Interruption du service mobile KDDI
Une panne du réseau KDDI, géant des télécommunications, a lieu depuis samedi. Cette panne est la conséquence d’une maintenance régulière, alors que le système de commutation pour les appels vocaux était en train d’être remplacé. Elle a affecté jusqu’à 39 millions de connexions mobiles. Par ailleurs, elle a perturbé les systèmes bancaires, la transmission des données météorologiques, les livraisons de colis et les voitures connectées au réseau. Elle a également entraîné des problèmes pour passer des appels vocaux, ce qui a occasionné des difficultés pour les utilisateurs. En effet, certaines personnes n’ont pas pu utiliser les numéros d’urgences alors qu’elles en avaient besoin. Ce lundi, les services internet et de communications de données ont été en rétablis en grande partie, mais des difficultés subsistent pour les appels vocaux.
Création d’un poste de ministre des start-up
Le Premier ministre Fumio Kishida envisage de créer un nouveau poste de ministre. Il serait chargé de soutenir davantage les start-up. En effet, le gouvernement s’est engagé à élaborer des plans d’ici à la fin de l’année pour investir dans les start-up. Ainsi, il voudrait investir 10 fois plus dans celles-ci en cinq ans. Le secrétaire général adjoint du Cabinet, Seiji Kihara, a déclaré lundi que le développement des start-up est une politique clé pour faciliter la croissance économique du Japon et résoudre certains problèmes sociaux.
Maison partagée pour les enfants en fugue
L’organisation à but non lucratif CPAO d’Osaka a ouvert une maison partagée où les enfants peuvent vivre de manière temporaire. Elle loue un appartement de 4 chambres à Osaka. Ils laissent les jeunes y rester, avec la permission de leurs parents. Les personnes qui peuvent y accéder sont les adolescents qui n’ont obtenu que leur diplôme d’études secondaires et les décrocheurs du secondaire, ainsi que les jeunes issus de ménages monoparentaux. Le but est d’aider les jeunes à reconstruire leurs moyens de subsistance et à trouver un emploi. Environ cinq personnes y vivent actuellement. Cette maison vise notamment à lutter contre les fugues de plus en plus fréquentes depuis la pandémie du coronavirus. Notamment parce que les jeunes fugueurs sont souvent visés par les réseaux criminels.