Dans la revue de presse du mercredi 2 février, nous aborderons : l’annonce de la mort d’Ishihara, l’entente sur la Corée du Nord et l’entrée d’étudiants étrangers.
Points de vue
Les médias chinois et sud-coréens ont rapporté aujourd’hui la mort de l’auteur et ancien gouverneur de Tôkyô, Shintarô Ishihara. Il y est notamment qualifié de « politicien de droite » et de « diseur d’inepties de l’extrême droite japonaise ». En revanche, les médias taïwanais ont déclaré que l’ancien gouverneur était amical avec l’île, le félicitant même pour sa position ferme contre Pékin. Les médias proches du Parti communiste chinois font de lui la principale raison de la détérioration des relations entre les deux pays. En effet, en 2012, il avait annoncé un plan pour que le gouvernement métropolitain de Tôkyô achète les îles contestées des Senkaku, ce qui avait conduit le Japon à la décision de les nationaliser.
Entente contre la Corée du Nord
Le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud ont déclaré qu’ils continueraient à travailler en étroite collaboration pour dénucléariser complètement la Corée du Nord, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Takeo Mori, la sous-secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman, et le premier vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères Choi Jong-kun se sont entretenus par téléphone pendant environ une heure mercredi matin. Ils ont échangé des vues sur la Corée du Nord et ont partagé leur profonde inquiétude face aux lancements répétés de missiles balistiques et au développement nucléaire du pays.
Nouvelles entrées
Le gouvernement a décidé d’exempter des centaines d’étudiants étrangers d’une interdiction d’entrée, imposée fin novembre. Le ministère de l’Éducation a annoncé qu’environ 400 personnes peuvent désormais venir étudier, car cela sert l’intérêt public et qu’il s’agit d’une question d’urgence. À travers le monde, universitaires et étudiants ont exhorté le gouvernement à assouplir la restriction, mais ce dernier s’obstine.