Avec l’expo «Shôkokuji, pavillon d’or, pavillon d’argent, zen et art à Kyoto», plongez dans l’essence du zen ! Et découvrez, pour la première fois en Europe, les trésors artistiques des plus célèbres temples de Kyoto. Au Petit Palais, du 16 octobre au 14 décembre.
« Shôkokuji, Pavillon d’Or, Pavillon d’Argent – Zen et Art à Kyoto » vous invite à découvrir une sélection exceptionnelle de peintures, de calligraphies et d’objets rituels. Conférences, méditations, cérémonies du thé et de l’encens, ateliers d’Ikebana et de peintures,contes zen, films en 2D pour une initiation aux secrets de la tradition zen. Une expo présentée dans le cadre de la célébration du 150e anniversaire des relations franco-japonaises et du 50e anniversaire du jumelage des villes de Paris et de Kyôto.
Grâce à 80 oeuvres d’art, du XIIe au XVIIIe siècle, sélectionnées parmi les trésors artistiques de trois des plus célèbres temples zen de Kyôto (dont deux sont inscrits au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco) et jamais encore présentées en Europe, cette exposition sera l’occasion pour le public français de découvrir la culture Zen en ses multiples composantes, au-delà des visions occidentales ou parfois réductrices. Une caractéristique essentielle du Zen au Japon étant la transmission directe de la Loi (Dharma) de maître à disciple, une première section révèlera les portraits peints ou sculptés des maîtres zen ainsi que des calligraphies zen appelées bokuseki ou « traces d’encre », supports fondamentaux de l’enseignement spirituel.
Les traditions cultuelles sont représentées par d’imposantes peintures de divinités et figures sacrées datant des XIVe et XVe siècles, accompagnées d’objets rituels d’une grande force esthétique. Essentielle à la culture zen, la peinture à l’encre sera présente grâce à des chefs-d’oeuvre des maîtres du XVe et du XVIe siècle : Shûbun (XVe), Sesshû Tôyô (XVe) , Kanô Motonobu (XVe-XVIe). Apparaîtront ainsi les liens étroits entretenus par les moines zen avec la culture savante de leur temps, les poésies et la littérature chinoise notamment. L’évolution de la cérémonie du thé sera évoquée par de magnifiques objets ayant appartenu au 8e shôgun Ashikaga Yoshimasa (1436-1490), grand amateur d’art et commanditaire du Pavillon d’Argent, Gingakuji. En complément figureront des oeuvres liées aux deux très célèbres maîtres du thé du XVIe et XVIIe siècle : Sen no Rikyû et Genpaku Sôtan. En explosion picturale finale, des peintures des maîtres du XVIIIe siècle – Itô Jakuchû, Maruyama Ôkyô, Ike no Taïga – ouvriront aux mondes du paysage, des fleurs et des animaux réels ou fantastiques.
Un parcours introductif construit par les photographies contemporaines de Hiroshi Moritani révélera au public la vie quotidienne des acteurs actuels de la tradition spirituelle zen.
Puce culture Une programmation exceptionelle
Pour plonger dans l’essence du zen, le Petit Palais propose des conférences, des ateliers et démonstrations d’ikebana, des cérémonies autour du thé et de l’encens, des séances de méditation Zen. Danse ZEN et musiques traditionnelles compléteront cette programmation orientale.
Puce culture Au même moment, le Musée Cernuschi présente, dans le cadre de la célébration du 150e anniversaire des relations franco-japonaises l’exposition Splendeurs des courtisanes.
Japon, peintures ukiyo-e du musée Idemitsu. du 19 septembre au 9 novembre 2008 et du 18 novembre au 4 janvier 2009.
Alors que les estampes ukiyo-e sont réputées en Occident, les peintures par les mêmes artistes sont plus méconnues. Un ensemble incomparable de rouleaux et de paravents présentera les courtisanes et les jolies femmes qui fréquentent les quartiers de plaisir où se côtoient nobles et bourgeois fortunés, d’Edo (Tôkyô)- la capitale shogunale, de Kyôto et d’Ôsaka.
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