Dans la revue de presse du mercredi 17 mai, nous aborderons : les nouvelles mesures contre la Russie à l’approche du sommet du G7, l’appel entre la Chine et le Japon sur la ligne directe de défense ainsi que l’expertise précieuse du Japon transmise à l’Ukraine.
Nouvelles sanctions
Le Japon, à l’approche du sommet du G7, commence à dévoiler ses intentions, qui seraient notamment axées sur la mise en place de mesures contre Moscou pour cause de non-respect des sanctions. Selon le Premier ministre Fumio Kishida, les mesures passées ont permis de freiner la Russie dans sa frénésie d’acquisition d’armes, une menace qui plane toujours dans l’air puisque le pays ne cesse de trouver des façons de contourner ces restrictions. En faveur de la dénucléarisation, Tôkyô s’investit également dans la publication d’un document qui prône le désarmement nucléaire, afin de petit à petit réduire son utilisation et ainsi vivre dans un monde plus sûr.
Ligne directe
C’est un jour à marquer d’une pierre blanche entre le Japon et la Chine, qui pour la première fois ont utilisé leur ligne directe. Après des années de négociation visant à sa mise en place, les deux pays peuvent désormais communiquer sans être surveillés, et ainsi approfondir leur coopération sur divers enjeux. Les relations entre la Chine et le Japon, qui ne sont pas un long fleuve tranquille, sont rythmées par de nombreux contentieux tels que la situation en mer de Chine orientale, où les deux pays se disputent les territoires. Ainsi, cette ligne permettrait une nette amélioration de leur coopération, et ainsi approfondir les partenariats commerciaux. Le Premier ministre japonais a d’ailleurs affirmé vouloir construire une relation « constructive » avec la Chine, de quoi ouvrir la voie à de nouvelles opportunités.
Reconstruction en Ukraine
Le Japon, qui a dû faire face à un nombre incalculable de catastrophes naturelles, a pu mettre en place au fil des années une technologie de pointe pour se reconstruire, dont les Ukrainiens ne manquent pas de s’inspirer. Entre autres, les machineries télécommandées seraient convoitées et pourraient grandement contribuer à déminer le territoire. Des officiels ukrainiens se sont notamment rendus à un centre ministériel de Chiba, au Japon, pour essayer du matériel visant à débarrasser les zones non accessibles des débris et autres éléments dangereux. L’expertise japonaise dans la technologie de contrôle à distance pourrait donc jouer un rôle primordial dans la reconstruction de l’Ukraine, ce qui illustre un bel exemple de solidarité dans un contexte géopolitique toujours plus incertain.